Kyoutei
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Trois mondes, une même destiné. Quel camp choisirez vous ? Anges, Humains ou Démons ?
 
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 Do you know who I am (Fanfiction)

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Belzébuth
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Belzébuth


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PostSubject: Do you know who I am (Fanfiction)   Do you know who I am (Fanfiction) Icon_minitimeThu 8 Oct - 19:32

Nom de la Fanfiction
Do you know who I am ?

Chapitre I:
Un nouveau dans les rangs.

Diclamer :
Tous les personnages appartiennent à leurs joueurs et à l’église XD

Note de l’auteur :
Pour des raisons évidentes je choisis un point de vu externe focalisé sur Belzébuth.
Je ne mettrai de la couleurs que lorsque des personnages ayant des joueurs parlent.
Belzé
Lucifer
Asmodée

Do you know who I am (Fanfiction) 091008073736246905


Un nouvel établissement. De nouvelles personnes, et sûrement de nouvelles brimades. Il avait fait plusieurs fois le chemin de chez lui au lycée, il avait réussit à être à l’heure pour son premier jour. A présent il attendait sagement dans le bureau du Conseiller Principal d'Éducation. Il tripotait nerveusement la poignée de son sac à dos, posé par terre entre ses jambes. Il n’y avait aucun manuel dedans, ni aucun cahier non plus. Il n’y avait qu’un petit livre, relativement épais, aux pages apparemment blanche. Il y avait également une paire de lunette de soleil très opaque, un baladeur et un sac avec dedans quelques biscuits a grignoter, que son assistante à domicile lui avait préparé.

Il claqua de la langue, une fois, deux fois, trois fois. Il avança la main pour toucher le bureau, il se heurta au pot à crayon sur le bord. Il recommença l’opération, mais il fut stopper par le bruit d’une porte qui s’ouvrait. Il reconnaissait le parfum de cet homme qu’il avait déjà vu cinq fois depuis le début du trimestre. C’était le directeur de l’établissement. Il lui sourit sans vraiment le regarder. L’homme lui serra la main avant d’aller s’asseoir en face de lui. L’adolescent écouta ses pas contourner le bureau. Il allait enfin savoir dans quelle classe il serait mis. C’était un peu délicat car les classes étaient constituées en général dès le cours préparatoire et ne bougeait plus de composition jusqu’en Terminale. Les changements et les nouveaux venus étaient assez rare, d’autant plus que le concours d’entrée était difficile. Enfin c’est ce que Belzébuth avait entendu dire. Il ne l’avait pas passé. Ses résultats scolaires étaient suffisamment élevés pour qu’on le prit sans condition dans l’école.

L’homme le regardait, le dévisageait, il pouvait le sentir. Il garda le visage levé et fit le tour du bureau en lançant des claquements de langue. La pièce était plutôt petite et encombrée. La porte était restée ouverte sur le couloir. Le directeur lui dit d’une voix apaisante qu’il allait le présenter à ses nouveaux camarades lorsqu’ils seraient tous en classe. Il allait prendre le cours de Philosophie un peu en retard pour que le professeur leur parle de son arrivée. Il annonça également qu’il serait en Terminale 6, constituée exclusivement d’élèves de filière Littéraire, comme lui.


- « La classe est un peu scindée en deux. Vois tu, c’est dommage mais c’est la meilleure classe que nous pouvons t’offrir. Les élèves ont presque tous un niveau aussi élevé que le tien, ainsi tu ne sera pas mis à l’écart par tes notes. »

- « Qu’est ce que ça signifie ? il y a des …. Camps ? »


- « Un peu oui. » Soupira le directeur avec lassitude. « Depuis le cours préparatoire, ce sont les deux mêmes délégués qui sont élus. Mickaël d’un côté, et Lucifer de l’autre. Ils ont chacun leur petit groupe d’élèves et je ne sais pas lequel des deux provoque le plus de problème. Ce ne sont pas de méchants garçons mais ils sont un peu bêtes et n’arrivent pas à se trouver un terrain d’entente… »

- « Oh. »

Ce fut tout ce qu’il fut capable de répondre. Il allait donc se retrouver pris en étau entre deux groupes d’élèves stupides, particulièrement prompts à l’affrontement. Merveilleux. Belzébuth se demanda s’il avait bien fait de quitter Sainte Mère Marie, le lycée privé où il avait fait ses études les deux dernières années et où il s’était fait limite persécuter à cause de sa cécité.

- « Venez avec moi. Et ne craignez rien, ils sont un peu bêtes mais c’est de leur âge. Au moindre problème venez me voir, j’arrangerai cela. »

- « Oui, merci. »

Il ne pensait pas que si les 300 élèves de terminale décidaient, comme à Ste MM, de lui en faire baver se serait le dirlo de l’établissement qui résoudrait le problème. Au moins, lui ne se fichait pas de son cas, il lui proposait son aide pour commencer, et ce n’était pas le cas dans son ancien lycée. Les adultes, loin d’empêcher les brimades, constituaient même le cœur de celles ci. Il se souvint d’une fois où son professeur de géographie l’avait sciemment envoyé au tableau pour qu’il dessine à la craie l’état de Washington sur une carte de l’Amérique qui n’avait jamais figuré sur la surface noire. Une autre fois, son professeur de mathématiques, qui devait lui donner les sujets à voix haute pour qu’il puisse répondre aux questions, lui avait donné les énoncés dans le désordre pour qu’il ne puisse donner aucune bonne réponse. Cependant, lors des examens, c’était toujours un élève plus âgé qui venait lui donner les énoncés sous la surveillance d’un académicien. Toujours le même. Altaïr Algar. Et il l’avait toujours aidé, il écrivait les réponses que Belzébuth lui dictait en allant jusqu’à lui demander où il voulait placer les virgules dans ses phrases. Chaque fois, il sortait des épreuves avec le maximum de points et ses professeurs rageaient un peu plus.

A bien y réfléchir, il ne regrettait pas d’être parti. Je suivais le directeur en repérant bien les lieux une dernière fois. Ce serait important pour les fois où il y aurait des élèves. A deux pas du bureau il y avait une double porte qu’il fallait pousser pour aller vers le couloir. Sur la droite il y avait un escalier, une rampe mince uniquement sur l’intérieur. Il descendait au second étage ou montait au quatrième, là où était le CDI. Si on continuait tout droit il y avait à nouveau une double porte, mais qu’il fallait tirer cette fois. Tout de suite à gauche il y avait une salle de classe et les toilettes. Le couloir tournait à droite, quatre pas puis une porte. La porte de ma salle de classe. Je l’entendis s’ouvrir doucement.


- « Monsieur Bass ? Je vous amène le jeune Alak. »

- « Bien, bien, bien ! Je vous en pris, jeune homme, entrez, venez vous présenter à la classe. »

Le ton qu’employait cet homme me plaisais assez. Il eut un peu plus confiance en lui et Il avança dans la classe. 1, 2, 3. 1, 2, 3. Le bureau du professeur était a deux mètre environ, à sa droite mais tout au fond de la classe. Le long du mur devait se trouver le tableau et… 1, 2, 3. la première rangée n’était pas très loin. Il fit quelques pas d’une démarche sûre, il passa sa main sur le premier bureau. Il rencontra le bois avec soulagement. Il s’en servis pour se rendre près du professeur de philosophie. Ce dernier l’accueillit en touchant ma main et en le guidant pour qu'il soi face à la classe. Il constata avec soulagement en entendant les murmures des élèves qu’il l’avait tourné dans la bonne direction.

- « Je vous présente donc Alak Belzébuth » Un bruit sec, puis quelque chose qui frotte contre le mur derrière moi, souplement. Je devinais qu’il écrivait mon nom au tableau à ma place. Je souris malgré moi. J’aimais bien cet homme. « Il sera votre camarade de classe cette année, je vous demande de lui faire un bon accueil et de l’intégrer rapidement à la classe. »

Un murmure d’approbation s’éleva, surtout d’un côté de la classe, à ma droite.

- « Mickaël et Lucifer sont nos délégués de classe, j’espère qu’ils t’aideront comme tu le mérite dans la découverte de notre établissement. Tu vas pouvoir t’asseoir. Hmm et bien justement, il reste une place libre à côté de Lucifer, vu que Belphégor à l’air d’avoir décidé de faire la grasse matinée… encore »

Il y eut quelques rires joyeux, apparemment ce garçon devait souvent laisser les cours de côtés pour dormir ou simplement s’endormir en classe. Une chaise racla le sol, à droite de la classe. Des bruis de pas se dirigèrent vers moi et je reçu de plein fouet une forte odeur d’un parfum que j’identifiais facilement : Rocabar, Hermès. C’était une odeur douce mais le propriétaire en avait un peu abusé ce matin là. Une fois un peu pompeuse mais pas désagréable s’adressa à moi alors que je sentais une main à la fois puissante et douce empoigner la mienne.

- « Je m’appelle Mickaël, je vais te conduire à ta place puisque Lucifer n’a pas l’air décidé à se lever. Ne t’en fais pas on s’arrangera pour que tu ne restes pas trop longtemps à côté de cet idiot. »

A nouveau il y eut des rires du côté droit de la classe. Je percevais cependant des sons désagréables du côté gauche, il était clair que certains avaient envie de lui cogner dessus, ça se sentait également dans l’air. Il y avait une tension inexplicable. Je me laissais entraîner au troisième rang, côté couloir de table. 1, 2, 3. La porte était contre le mur qui se situait à présent à ma droite. Les pas de Mickaël s’éloignèrent vers l’autre côté de la salle. Je sortis de mon sac mon baladeur, que je posais sur la table. Les autres me fixaient je le savais. Je mis un CD que je sortis d’une pochette en velours noire dedans et j’attendis, le doigt posé sur le bouton d’enregistrement. Le professeur sembla avoir attendu que je termine ma manœuvre car il annonça qu’il commençait son cours. J’appuyai sur le bouton et poussai l’appareil sur un coin de la table. Lucifer m’effleura le coude, je tournais la tête vers lui pour signaler que j’avais sentis son contact.

- « Tu enregistres le cours ? » Sa voix mêlait surprise et perplexité.

- « Je ne peux pas prendre de notes, et surtout je ne pourrai pas les relire. C’est plus simple comme ça. »

Il se recula. Dans ce mouvement, l’air se brassa et je décelais une odeur que je ne connaissais pas. Elle était cependant très agréable et je sus instinctivement que c’étaient ses cheveux qui sentaient ainsi. J’assimilais cette odeur, elle devait me permettre de reconnaître Lucifer quand il viendrait me parler. Sa voix m’avait surprise elle aussi. Elle était grave et douce mais je devinais quelque chose de plus sauvage derrière. Néanmoins j’aimais son timbre et je m’appliquais là aussi à le retenir et à être capable de le faire répéter à mon cerveau. Il ne me serait pas difficile en revanche de reconnaître Mickaël, surtout s’il mettait toujours autant de parfum.

Le cours se déroula dans les meilleures conditions. Les élèves participaient activement, le professeur recevaient toutes les remarques avec enthousiasme et allait repêcher les élèves trop silencieux, il eut le droit à ma part d’interrogations, comme les autres. Pas de favoritisme ni dans un sens ni dans l’autre. Décidément Il allait aimer ce monsieur… Bass.

La sonnerie finit par retentir. Belzébuth éteignit mon lecteur et le rangeais dans mon sac . Il sentit Lucifer se lever et passer derrière lui. L’odeur de Rocabar revint à la charge. Mickaël était à nouveau devant lui. Il s’assit sur la table qu’il partageait désormais avec son compagnon de délégation.


- « Il est sympa Bass, hein ? »

- « Il me paraît être un bon prof. »

- « Tu viens de quel lycée ? »

Il entendit des élèves se lever et venir près de nous. Le garçon qui était assis derrière Lucifer et moi se tut, Il devinai qu’il écoutait. Ils avaient une heure de trou avant le prochain cours, et les terminales n’étaient jamais surveillés pendant les perms. Ils avaient tous le troisième étage à eux tous seuls et étaient jugés suffisamment responsables pour ne pas êtres fliqués comme des primaires. 1, 2, 3. Il devinait qu’une dizaine de personne l’écoutaient parler.

- « Hey Belzé » m’interpella Mickaël. « Pourquoi tu claques de la langue depuis tout à l’heure ? »

- « C’est pour me repérer dans l’espace. »

- « Un peu comme les chauves-souris ? »

La comparaison l’amusa grandement, Belzébuth rit de bon cœur en acquiesçant. Les autres élèves de la classe, semblant juger que le nouveau n’était pas quelqu’un d’infréquentable, vinrent se présenter à lui. Il apprit quelques uns des noms qui lui furent cités. Léviathan, Azraël, Asmodée, Baraquiel, Remiel, Apollyon, Hasufel, Itaku, Joshua, Mammon, Uriel, Raphaël, Gabriel. Plus Mickaël et Lucifer, ainsi que Belphégor qu’il connaissait de nom. Asmodée le marqua particulièrement. Il lui demanda comment il faisait pour reconnaître les personnes à qui il s’adressait et s’il se les imaginait. Il lui répondit que lorsqu’il sentait le besoin de savoir a quoi ressemblait une personne il la touchait. Le garçon avait d’office posé la main de Belzébuth sur son épaule. Surpris, il mit cependant les mains sur le visage de son camarade pour en distinguer les contours. Il commenta à voix haute tout ce qu’il sentait. Il y eut des commentaires encourageant. Quelqu’un souffla qu’il le décrivait mieux que s’il l’avait vu. Il dut cependant lui demander la couleur de ses cheveux, il n’arrivait pas à le définir au toucher, mais il se les imaginait blonds. Il avait raison mais laissa leur propriétaire le confirmer. Il lui demanda également la couleur de ses yeux, qu’il lui était impossible de deviner.

Il se fit la réflexion qu’il aurait aimé savoir à quoi ressemblait son voisin de table. D’autres ses prêtèrent au jeu durant l’heure. Ainsi le visage de Mickaël lui devint familier. Il était droit, ses traits étaient durs, ses pommettes étaient hautes et sa bouche était fine. Son nez était plutôt haut lui aussi, il avait des sourcils fins et un front large caché par de longues mèches de cheveux dont Belzébuth put affirmer qu’elles étaient blondes. Celui d’Hasufel et de Joshua aussi apparurent dans son esprit et tout le monde était content d’écouter ce qu’il avait à dire sur Sainte Mère Marie.

Seuls les acolytes de Lucifer restaient dans leur coin sans rien dire. Ils ne parlaient même pas entre eux. Le « Club Mika » comme il les appelait mentalement, lui en revanche était bavard. Ils lui faisaient part de leurs impressions sur les professeurs qu’ils auraient d’ici la fin de la semaine, échangeaient des anecdotes et riaient de bon cœur. La voix de Lucifer s’éleva à nouveau et il quitta la classe lorsque la sonnerie retentit. Il y avait encore la récréation. Belzébuth suivit le son de ses pas jusqu’à ce qu’il se perde dans le brouhaha des élèves.

Finalement, peut être que cette fois il y avait une chance pour qu’il passe sa scolarité correctement, en espérant que tous les profs soient aussi bons que Monsieur Bass. Bien qu’il sentait parfaitement la coupure qui existait au sien de la classe, il ne la percevait pas comme dangereuse pour lui. Il sortit son livre de son sac lorsqu’une main se posa sur son épaule. Il la reconnut facilement. Asmodée.


- « Ça te dirai de manger avec nous à Midi ? Tu vas pas rester avec les petits chanteur de la croix de bois toute la journée, non ? tu vas finir par t’ennuyer. »

- « Ça ne me gène pas, on finit dans deux heures c’est ça. »

- « Oui, on va chercher de quoi manger à la bastoche, ensuite on ira au square derrière le faubourg, avec Lucifer, Bélial, Léviathan et Mammon. Vu que Belphégor a oublié de se lever ce matin. »

- « D’accord à tout à l’heure. »

Mickaël siffla entre ses dents avec mépris. Le nouveau releva le visage vers lui.

- « Te laisses pas trop emporter par eux…. Ils sont pas super fréquentables. »

- « Je verrai bien. Mais je n’ai pas envie de me positionner dès mon arrivée. »

- « Je comprends, mais fais attention quand même. »

- « Oui m’man. »

Belzébuth sourit rêveusement. Oui décidément, ça commençait plutôt bien.


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Qu'est ce que vous en avez pensé? exprimez vous je vous en pris ^^


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PostSubject: Re: Do you know who I am (Fanfiction)   Do you know who I am (Fanfiction) Icon_minitimeFri 9 Oct - 16:43

XD je suis en train d'écrire la suite lol elle devrait arriver d'ici ce soir
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PostSubject: Re: Do you know who I am (Fanfiction)   Do you know who I am (Fanfiction) Icon_minitimeFri 9 Oct - 20:13

Nom de la fanfiction :
Do you know who I am ?

Chapitre II
« Club Mika » et « Club Lulu »

Disclamer :

Les personnages appartiennent à leurs joueur(se)s et à l’église XD

Note de l’auteur :

Je change de point de vu héhéhé je passe en interne j’arrive pas à rester externe à Belzé.
Je ne mettrai de la couleurs que lorsque des personnages ayant des joueurs parlent.
Belzébuth
Lucifer
Joshua
Asmodée

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Je me rendis vite compte que tout tournait réellement autour de Mickaël et Lucifer dans la classe. J’étais là depuis à peine quatre heures que je pouvais déjà deviné qui était de quel côté et surtout quel genre de personne était de quel côté. Le « Club Mika » était constitué des fashion victime de la classe, et plus généralement du lycée. Ils étaient tous plus ou moins habillés pareils d’après ce que j’avais pu comprendre, il commentaient souvent les vêtements des uns et des autres sans pour autant se moquer lorsque les critiques étaient négatives. Apparemment le « jean slim » était très a la mode. Je n’osais même pas demander ce que c’était, ça ne m’intéressais pas vraiment. Autour de Mickaël il y avait aussi, en général, plutôt des gens ouverts, facilement abordables. Je notais par exemple qu’entre les cours, des élèves d’autres classes, même des premières, venaient voir Uriel pour lui demander de l’aide dans leurs leçons et leurs devoirs. Une jeune fille indiqua notamment qu’elle avait traversé tout le bâtiment pour venir lui demander de l’aider. La seule véritable exception c’était peut être Azraël. Il était peut être un peu plus taciturne que le reste du groupe.

De son côté, le « Club Lulu » comme je le baptisais, était plus hétéroclite. Il y avait des extrêmes au sein de cette petite communauté, bien que j’en entendis bien moins à leur sujet je put néanmoins le constater : il n’y avait pas vraiment de critère précis pour les définir. Asmodée était quelqu’un d'extrêmement bavard, ouvert, démonstratif, tactile. J’entendis son voisin se plaindre à plusieurs reprises pendant le cours d’Histoire. « Enlève tes mains de là » « Asmodée, laisse mes cheveux tranquilles à la fin ! ». A l’inverse, juste derrière moi, Bélial était quelqu’un de renfermé et de froid. Je sentais sans cesse son regard dans mon dos et je devinais que cela ne présageait rien de bon. Il tentait sans cesse d’attirer l’attention de Lucifer sans que celui ci ne se retourne une seule fois vers lui. Pendant l’inter-cours, il vint se poster face à notre table pour lui demander des explications avec une colère démesurée par rapport à l’injure. Je m’attendais à ce que mon voisin riposte mais j’entendis un bruissement de papier et un sifflement méprisant. Bélial finit par battre en retraite, arrachant à Lucifer un soupir entre la lassitude et l’agacement. Belphégor arriva pendant la dernière heure de la matinée, il ne fit pas vraiment attention à moi, il serra la main de mon voisin avant d’aller s’asseoir au fond pour, apparemment, terminer sa nuit. Joshua, à côté d’Asmodée semblait relativement blasé et Apollyon était tout simplement le lèche botte personnel de Lucifer.

Il y en avait d’autres ainsi mais personne ne se ressemblait. L’heure du déjeuner sonna sans que j’eus écouté un mot de ce que disait la prof d’anglais. Madame Marie. Asmodée vint immédiatement s’asseoir sur ma table.


- « Laisse ton sac dans la classe, on a deux heures pour manger tu vas pas te le trimballer partout ? »

- « C’est pas comme s’il y avait grand chose dedans. » dis-je en souriant.

- « Pas faux. » il éclata d’un rire cristallin très agréable. « Allez viens ne restons pas enfermés ici dans cette classe qui pue le délégué incompétent. »

Je devinais sans peine un regard vers l’autre côté de la classe. Je me levais avec un sourire amusé, ce n’était pas vraiment désagréable de les entendre se chamailler tant qu’on ne se positionnait pas. Mais peut être était-ce juste parce que je venais d’arriver que je ne me rendais pas encore compte. Contournant ma table lorsque je sentis une main prendre la mienne, à n’en pas douter c’était encore celle d’Asmodée. J’appréciais néanmoins l’initiative de celui ci. Je posais ma main sur son épaule droite et il m’entraîna d’un pas allègre vers la sortie de la classe. Ses mouvements étaient fluides, réguliers et surtout, il étaient logiques. Je n’eus aucun mal à le suivre. Je descendis les escaliers avec plus d’aisance que d’habitude, et quelques fois je sentais les cheveux de mon guide rouler sur ma main, m’indiquant qu’il devait tourner la tête pour me regarder. Chaque fois je lui souris et nous arrivâmes bien vite en bas. Étrangement, les gens que je sentais dans le couloir avaient semblé s’écarter. Pas devant moi, bien qu’on aurait pu leur dire de faire attention. Mais je devinais qu’on s’écartait devant Lucifer, qui marchait juste devant nous.

C’était à la fois impressionnant et gênant. Les élèves murmuraient sur son passage et certains, aventureux, tentaient de lui adresser la parole. Je ne compris pas pourquoi il ne répondait à personne. Ce dût se voir assez nettement sur mon visage car la chevelure blonde et douce d’Asmodée glissa à nouveau sur ma main.


- « C’est quelque chose Lucifer, hein ? La grande classe. »

- « Je vois ça, enfin, façon de parler. »

- « Faut pas faire parti du commun des mortels pour s’attirer ses regards, rien n’est assez bien pour lui faut croire. Il est très fier. »

- « J’aurai dit orgueilleux vu que ça tourne au mépris. »

- « C’est pas faux. Mais du coup il est super respecté. Tu verrai la haie d’honneur qu’on se paie alors qu’on descend juste manger. »

Je n’osais pas lui dire que ce genre de choses, bien que ce fut pratique car je n’étais pas bousculé dans la cohue des élèves, n’étaient pas très saines dans un lycée. Je me doutais que le respect dût à Lucifer lui tenait à cœur. Joshua vint près de nous et se pencha vers moi pour murmurer que quand il l’entendait parler de notre délégué de cette manière, il se demandait qui était réellement l’homme de sa vie. Quelque chose qui m’avait échappé me frappa soudain en pleine figure. Cette manière de marcher, toute en finesse, avec les hanches, cette voix cristalline et ces manières trop peu empreintes de pudeur. Asmodée devait être un de ces stéréotypes de la communauté homosexuelle. Genre super efféminé, habillé à la dernière mode, maniéré au possible. Une vague de soulagement m’envahit soudain. Je ne serait donc pas le seul gay du coin, c’était déjà une bonne chose.

Donc Joshua et Asmodée étaient ensemble. C’était bon à savoir. L’air extérieur me caressa le visage. J’étais content d’être à nouveau dehors. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un me rentra dedans. Je reçus un bon coup de ce qui me sembla être une épaule dans le bras. L’odeur de muscade parvint à mes sens assez nettement. Ce n’était pas un odeur agréable à mon avis et vu le comportement de son propriétaire je la jugeais plutôt appropriée. Une voix indignée s’éleva juste devant moi.


- « Bélial fait gaffe ! tu vas finir par blesser quelqu’un ! »

- « Désolé pour toi, tantouze, c’est pas ma faute si vous avez été fait en sucre. Plaignez vous à vos mères »

Sa voix était aussi désagréable que le reste. Ce type allait me plaire je crois. Je ne pouvais déjà plus le sentir dans tous les sens du terme. Je me rapprochai un peu d’Asmodée histoire d’échapper à l’odeur de muscade.

- « Bélial, ça suffit. »

L’effet fut instantané. La voix de Lucifer claqua comme un fouet. Sur le coup je sursautais très légèrement, je ne m’attendais pas à ce qu’un adolescent de dix sept ans soit capable de tant d’autorité. Je sentis Asmodée frissonner, et ce n’était pas de peur. Je retirai ma main avant qu’il se mette en tête de se lâcher. Bélial émit un sifflement furieux mais ne dit plus rien. La raison des haies d’honneur et de l’admiration me sauta aux sens. Mais cela ne fit que renforcer mon ressentiment. Un lycéen, quelque soit la présence et le charisme qu’il possédait ne devrait pas avoir tant d’emprise sur ses semblables.

Nous nous rendîmes dans un petit endroit qui sentait bon le pain chaud. Pas comme dans une boulangerie. Il y avait des pizza, des croque-monsieur, des Panini et un tas de trucs du genre. Je commandais oralement à la caisse, pour ne pas avoir à demander aux autres de me décrire tout ce qu’il y avait derrière la vitre du comptoir et nous allâmes nous asseoir au fond de la pièce. Je m’assit en bout de table, se serait ainsi plus aisé pour moi de me lever une fois que tout le monde aurait finit. Asmodée s’installa à ma gauche, Joshua en face. Lucifer à côté de lui puis Bélial. Je n’identifiai pas tout de suite où étaient les autres. Nous étions un certain nombre et je ne pouvais pas tous les distinguer dès le premier jour. Je me contentai de cela pour le moment.

Le bruit d’une respiration à mon oreille, un souffle sur ma joue et une main sur mon épaule m’interpellèrent alors que j’avais pris mon Panini dans l’espoir de le manger tranquillement. Et devinez qui venait de se pencher sur moi….. Bien évidemment.


- « J’adore quand il joue les chefs autoritaires… ça me colle des frissons partout. »

Si nous avions été dans un manga je crois que le créateur m’aurait dessiné une énorme goutte de sueur derrière la tête tellement je fus dépité. Je souris doucement, il parut satisfait puisqu’il me relâcha. Sauf que ce fut pour mieux attaquer.

- « Alors Belzébuth, quelle genre de créature t’attire dans ce monde fabuleux que nous fréquentons ? »

Je me dis tout d’abord que je ne devrai pas répondre au risque de devoir expliquer que le fait d’être aveugle avait toujours bloqué les gens vis à vis de moi. La seule véritable conquête que j’avais eut jusqu’ici c’était Altaïr. Ce fut Lucifer qui répondit.

- « Ne lui réponds pas, Belzébuth. Sauf si tu assumes d’écouter comment ils se sont arrangés pour inventer des positions avec Joshua cette nuit. »

- « Qu’est ce que tu peux être méchant Lulu…. Je m’intéresse vraiment aux goûts de notre nouvel ami. »


- « Cherche pas il est pas aussi déviant que toi. »

- « Alors Belzé » Il se tourna vers moi, faisant fi de Lucifer qui leva les yeux au ciel. « Blondes ou brunes ? »

- « Je… Je suis de l’autre bord…. » J’étais mal à l’aise. Je n’avais pas prévu de le dire devant tout un groupe. Mais l’attention sembla se porter sur moi sans que l’ambiance ne se tende.

- « Ooooooh alors excuse moi, je repose ma question. Blond ou brun ? »

A n’en pas douter il minaudait. Je sentis l’odeur fruitée que j’avais déjà identifiée comme étant celle de ses cheveux, signe qu’il les faisait bouger et ce n’était sûrement pas anodin. D’ailleurs Joshua vint me le confirmer.

- « Pas la peine de faire ta pute Asmodée, il ne te vois pas faire. Et heureusement pour lui d’ailleurs. »

Il y eut des rires et Asmodée poussa un juron

- « Pour moi ce n’est pas vraiment une histoire de couleur de cheveux. C’est plus par le contact physique et par ce que je ressens de la personne. C’est difficile à expliquer. »

- « Et pour moi qu’est ce que tu… »

- « Ça suffit Asmodée, laisse Belzébuth manger en paix. »

- « Mais Luluuuuuuuuu…. »


Je souris doucement en sentant Asmodée se tasser sur sa chaise. Joshua rit de bon cœur, il semblait aimer regarder Lucifer remettre son petit ami à sa place. La réflexion me vint que je me sentais bien dans ce groupe. Peut être mieux qu’avec Mickaël, mais il était trop tôt pour être catégorique. Malgré son indiscrétion, j’aimais bien Asmodée. Lucifer, bien qu’il me paresse pompeux et gonflé d’un orgueil mal placé, me plaisait assez. C’était quelqu’un qui était sur de lui et posé. C’était un personnage rassurant de mon point de vue. Seul Bélial m’inspirait de l’aversion.

Nous finîmes par nous rendre au square derrière le lycée. Je laissais Asmodée me guider jusqu’à un petit escalier qui se révéla être un abris de pierre circulaire, avec des colonnes d’après ce qu’on me dit. Je m’imaginai un mini temple grec en forme de cercle et je m’assis avec eux. Asmodée restait très près de moi. Il passait son temps à me babiller tout un tas de choses inutiles mais amusantes auxquelles tout le monde riait. Presque tout le monde. Je ne reconnut pas la voix de Lucifer qui n’était pourtant pas loin de moi, et Bélial ne riait qu’aux plaisanteries grivoises. Au bout d’un moment, de vrais conversations prirent cours, lorsque Joshua eut décidé d’utiliser la salive de son petit ami à autre chose que des bavardages oiseux.

Je ne pris pas vraiment part aux discussions qui s’étaient mises en route, je me contentais de les écouter. Lucifer parlait avec Apollyon des devoirs qu’ils avaient eut à faire la semaine dernière en philosophie. Léviathan discutait avec des voix que je n’identifiais pas mais il semblaient avoir ouvert le journal. La grosse voix de Bélial racontait qu’il avait cassé la gueule à deux élèves de primaire qui avaient osé critiquer la couleur de ses cheveux. J’entendais aussi Joshua et Asmodée s’embrasser avidement et d’après ce que je compris ils étaient à présent allongés sur le banc de pierre, juste à côté de moi. Ce fut Mammon qui, échappant au récit passionnant de l’autre colérique aux cheveux rouges, vint à mon secours. M’indiquant qu’il valait mieux leur laisser le banc pour qu’ils puissent se prouver leur continuel manque d’affection. Il me prit par la main et me fit lever puis marcher jusqu’au banc d’à côté. Celui où étaient assis Apollyon et Lucifer.

Des pas retentirent dans l’habitacle. Des pas que je ne reconnaissais pas. Je ne dis rien, j’évitais de me faire remarquer mais la situation ne me plaisais pas. D’autant plus que tout le monde s’était tut. Je serrai la main de Mammon et la tirai vers moi pour attirer son attention. Il se pencha vers moi et murmura quelque chose. Mickaël était là et ça allait pas tarder à chauffer entre lui et Lucifer. Je lâchai sa main et me concentrai pour reconnaître les personnes qui venaient d’entrer. Je ne distinguai pas grand chose, le vent soufflait dans mon dos et plus personne ne parlait. Je n’aimais cette situation. Mais je ne connaissais pas les lieux, je n’aurai pas pu m’en aller en les laissant se battre de toute façon.


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Nom de la fanfiction :
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Chapitre III

L’étau.

Disclamer :

Ces personnages appartiennent à leurs joueuses et les autres à l’église catholique. XD

Note de L’auteur :
Je ne mettrai de la couleurs que lorsque des personnages ayant des joueurs parlent.
Belzébuth
Lucifer
Joshua
Aniriel
Apo
Asmodée

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La situation était donc extrêmement tendue. De mon point de vue la tension était même palpable. Je mis mes mains sur mon pantalon et les serrai sur le tissu. Je n’avais pas peur. Je savais instinctivement que ni Mickaël ni Lucifer n’allait m’intégrer dans le conflit maintenant. Je ne doutais pas que je devrait prendre parti à un moment ou à un autre, mais ce temps n’était pas encore venu. C’était dans ces moments là en revanche que je me rendais compte à quel point ma cécité me défavorisait. Je ne voyais pas ce qui se passait, je ne savais pas qui était là ni où étaient les nouveaux arrivants exactement. Ma poitrine se serra, j’eus du mal à respirer mais ne dis rien. Ce n’était pas le moment de m’angoisser, je n’étais même pas sur qu’on s’intéresse suffisamment à moi pour que ce genre de problème empêche une bagarre. La voix de Mickaël retentit, tellement froide et menaçante que j’eus peine à la reconnaître.

- « Demande à un de tes mecs d’emmener Belzébuth plus loin. Il a pas besoin d’être mêlé à ça. »

- « Tu viens avec le plus de gars que tu sais qu’on en a et tu veux que je me sépare de d’un de mes « potes » pour mettre quelqu’un à l’abri ? » Il sembla qu’il avait fait une plaisanterie graveleuse, car les gens autour de moi, le « club lulu » à n’en pas douter, ricana.

- « J’aime bien quand tu joues les bons samaritains Mike, surtout quand tu viens nous faire chier pendant la pause de midi. »

- « Vois tu, Momo » Je sentis qu’Asmodée tiquait, il avait émit un petit claquement de langue caractéristique que je lui avais déjà entendu. « J’ai toujours pas digéré le coup des pète-secs. J’ai du mal à me retenir de vous casser la gueule devant témoin. »

Il y eut à nouveau des rires. Je restais perplexe un instant… ici aussi ils utilisaient ça ? Le souvenir d’une blague qu’avait jugé bon de me faire un ami en quatrième constituait à mettre des petits pétards dans le sac, le casier, ou tout simplement sur le chemin de quelqu’un pour qu’ils explosent avec un petit bruit désagréable et une émanation de chaleur. Je ne comptais plus le nombre de fois où, mettant la main dans mon sac pour en tirer mon lecteur ou un livre en braille, j’avais senti ces petites merdes m’éclater sur les doigts, y laissant des brûlures légères mais douloureuses. La plaisanterie me parut de mauvais goût. Asmodée se leva et vint près de moi.

- « Vu la tête que fait Belzé tu n’as pas du lui raconter ce petit incident…. Quel dommage. Vois tu Mickaël avait mis des punaises plein le casier de Lucifer il y a deux semaines et comme il est en hauteur on a faillit tout se prendre sur la figure, du coup pour se venger on a pris une bonne quantité de mini-pète-secs, qu’on a mis dans les poches arrière de son pantalon, dans ses chaussettes et dans la capuche de son blouson pendant qu’il tardait dans la douche la semaine dernière à la piscine. Tu as toujours des cloques sous tes bijoux de famille Mike ? J’ai entendu Uriel dire qu’on en avait oublié dans le plis de ton pantalon. En fait je les aie personnellement placé là. Cadeaux. »

Je ne pus m’empêcher de sourire. Des images de Mickaël et de son visage si dur et sérieux en train de s’asseoir sur une douzaine de pétards en criant qu’il avait des cloques sous les … enfin voilà quoi… Je me mordis la lèvres pour ne pas rire, tandis que les autres, eux, y allaient de bon cœur.

Quelqu’un avança, il y eut un bruissement d’air et un impact, comme quand on frappe quelqu’un. Asmodée avait-il prit un coup ? J’hésitais à me lever. La voix veloutée et sensuelle du blond démentit mes craintes.


- « Si tu veux me passer sur le corps il y a d’autres moyens, ou alors il va falloir apprendre à frapper plus fort et plus vite, Remiel chéri. »

Le même bruit, puis un impact plus sourd, un gémissement de douleur, émit d’une voix que je ne connaissais pas. Ledit Remiel venait sans doute de s’en prendre une. Lucifer, Apollyon et Mammon se levèrent, il devait en être de même pour tout les membres du groupe. Des bruits évidents de bagarre me parvinrent rapidement. Je me retrouvait impuissant face à la situation, je ne pouvais ni participer ni m’en aller, et comme un idiot j’avais laissé mon sac dans la classe donc je n’avais même pas mon livre pour passer le temps. Un gros soupir m’échappa. Quelqu’un vint près de moi, s’assit et posa la main sur la mienne.

- « C’est triste qu’ils en soient réduit à se disputer comme des chien pour un os…. Mais malheureusement, j’ai déjà beaucoup fait pour qu’il s’arrêtent, rien n’a marché. »

- « Il y a donc des gens sensés dans ce bas monde ? » Je souris, enchanté de ne pas être le seul à ne pas trouver la situation gênante.

- « Je m’appelle Aniriel, je suis en Seconde, et j’ai le malheur d’être le petit frère d’Uriel… »

- « Le malheur ? »

- « Pas facile d’avoir un grand frère comme lui, toujours occupé et quand il l’est pas il va se battre avec les gars de Lucifer… C’est comme s’il était constamment sur répondeur… »

- « Je comprends, ça doit pas être facile. » Je fis un signe de tête vers le centre du cercle. « Peux tu me dire ce qui se passe ? »

- « Et bien, pour le moment tout le monde se tape dessus, Mickaël vient de se manger la beigne de sa vie. Asmodée est en difficulté mais ça va pas durer longtemps je pense, j’ai l’habitude de les voir faire. Bélial massacre royalement Baraquiel. Uriel fustige Apollyon. Gabriel se fait maltraité par Joshua. Mammon se fait casser la gueule par Raphaël. Léviathan se fait maîtriser par Azraël aussi. Mais dans l’ensemble ce sont les mecs de Lucifer qui mènent la danse. »

- « C’est souvent le cas ? »

- « Ca dépend, je t’avoue que c’est aussi souvent une victoire de l’un que de l’autre. »

C’était donc une lutte perpétuelle au terme de laquelle il n’y avait jamais de vainqueur. On se serait crut dans un mauvais jeu vidéo de guerre de gangs. Je finis pas entendre un brui sourd que je localisai au sol. Quelqu’un venait de s’étaler par terre de tout son poids . Les combats cessèrent de part et d’autres. J’attendis d’avoir des indications sur ce qui se passait mais ce ne fut pas très long. La voix de Lucifer s’éleva, grave et victorieuse, pour demander à Mickaël se qu’il faisait à traîner par terre. Un gémissement douloureux lui répondit. Quelqu’un courut jusqu’à lui en murmurant son nom, je ne savais pas qui c’était mais en entendant son ton j’imaginais une amante su le corps de son amant souffrant.

- « Désolé Mikanou, je t’aurai bien aidé à te relever mais ma mère m’a toujours dit de ne pas ramasser les ordures qui traînent par terre. »


Les « amis » de Lucifer ricanèrent méchamment. Je ne pus m’empêcher de sourire. On pouvait, en dépit du mauvais goût et de la vilenie dont il savait faire preuve, qu’il avait de la répartie, et j’aimais bien cela. Uriel et Gabriel l’aidèrent à se remettre debout. Les bruits de pas que j’entendais étaient malhabiles, saccadés, mal assurés. J’en déduisais qu’il devait être très mal en point. Petit à petit les potes de Mickaël s’en allèrent. Lucifer s’assit à nouveau sur ma gauche. J’eus voulu vérifier qu’il allait bien, mais je ne me le permis pas. Je laissai choir mes mains sur mes genoux.

- « Tout le monde va bien ? »

- « J’ai l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur. »

- « C’est officiel Remiel a prit du poids cet été. »

Ils rirent à nouveau. Joshua s’occuper de nettoyer rapidement les éraflures d’Asmodée avec l’eau de sa bouteille. C’était celui qui en avait le plus bavé ? Remiel avait toujours une quantité phénoménale de bijoux voyants et imposants. Personne n’aurait aimé se les prendre dans la figure, encore moins en voyant l’état d’Asmo après coup. Je l’écoutais se plaindre des « mauvais traitements » de son petit ami avec un sourire, surtout quand j’entendais que même moi je devais viser mieux que lui. Je sortis de la poche de mon manteau un paquet de mouchoir que je tendis devant moi, Joshua le prit et me remercia. Apollyon se proposa assez vite pour nettoyer le visage de Lucifer, il y eut un silence stupéfait que je n’interprétai pas. Puis ce dernier refusa avec sa voix autoritaire à laquelle je m’habituais doucement.

- « Tu es sur que tu ne veux pas que quelqu’un s’occupe de ça Lucifer ? ça risque de s’infecter. »
- « Laissez moi tranquille ! Mammon, Asmodée, passez moi un miroir »

J’entendis un bruit de sac qu’on fouille en hâte. Mammon à ma droite, tendit son bras devant moi pour que Lucifer prenne ce qu’il lui avait demandé. Il y eut un bruit de plastique et de papier froissé, puis d’eau qui coule. Ce type était imbuvable. Il aurait quand même pu se laisser nettoyer un peu la figure par un ami sans se braquer de la sorte. Surtout qu’il n’avait pas grand chose par rapport à Mickaël à qui il avait apparemment collé la raclée de sa vie. Je sentit son coude me frôler l’épaule et cette odeur discrète que je n’arrivais pas à déterminer m’effleura les sens. Il dégageait probablement ses cheveux.

- « Mickaël va payer pour ça. Je vais lui faire ravaler son sourire triomphant de tout à l’heure. »

- « C’est clair, cette fois il est allé trop loin. »

- « T’inquiète Lu’, on va lui faire payer dans les règles de l’art. »

- « Non pas cette fois. Il va en prendre plein la gueule et les règles cette fois, on s’en fout. »

- « Qu’est ce qu’il a fait de si grave ? »

- « En fait… » Répondit Mammon après le silence qui avait suivit ma demande. « Il a blessé Lucifer au visage.. Ils se connaissent depuis la maternelle et c’est jamais arrivé, ils se respectaient un minimum même s’ils se détestaient. Défigurer Lucifer c’était un affront gratuit. »

Je restais perplexe, je ne voyais pas bien ce qu’il y avait de gratuit là dedans. C’était œil pour œil et dent pour dent si j’avais bien compris et le coup des pète-secs valait bien ça à mon humble avis. Jugeant malgré tout que je n’avais aucune connaissance des us et coutumes des deux groupes, je me tus. Je ne voulais pas me mettre à dos la ligue de Lucifer dès le début de l’année. Et je me dis que c’était une sage idée quand j’écoutais ce qu’ils présageaient de lui faire subir. Léviathan proposa de l’emmener à l’écart après les cours pour lui casser la gueule. Bélial tenta de les convaincre qu’on pourrait lui balancer de l’essence dessus pour le faire flipper un bon coup. Asmodée me prit la main entre les siennes et me tint informer qu’ils n’iraient jamais jusque là, ils ne voulaient pas avoir de problèmes légaux, mais Bélail avait toujours des idées bizarres dans ce goût là. Leurs « vengeances » se terminaient toujours en blagues douteuses.

Je l’espérais sincèrement. Je n’avais pas envie que de telles horreurs se produisent juste après mon arrivée, imaginez les rumeurs. On parla alors de poing américains et de divers accessoires du style. Asmodée me fit la conversation, il s’était mis dans la tête qu si je parlais avec lui je n’écoutais pas ce que disais les autres. Sauf que je savais prêter l’oreille à plus d’une chose à la fois, mais cela, il n’était pas sensé le savoir.


- « Non l’essence laisse des preuves et il pourrait porter plaine. Il faut pouvoir agir en toute impunité. »

- « Tsss des conneries tout ça. Faut lui flanquer la frousse de sa vie. »

- « Mais il vaut mieux faire des choses humiliantes que dangereuses dans ce genre de cas. »

- « Je peux le faire seul, comme ça si on est découvert je prends tout seul. »

- « J’ai dis non. » sa voix avait claqué comme un fouet.[i] « Mais j’ai ma petite idée sur la question. »

- « Raconte. »

- « On pourrait ressortir LA photo. »


[i]Tout le monde se mit à rire. Encore une fois je me sentis mis à l’écart d’une plaisanterie collective. Rien de bien surprenant pour un nouveau venu mais c’était tout de même gênant. Je haussais les sourcils dans une expression de perplexité qui dû être évidente car elle déclencha de nouveaux rires. Évidemment on ne me dirait rien, je ne faisais pas officiellement parti du groupe après tout. Je ne cherchai pas plus longtemps à comprendre. Qu’ils fassent leur petite gué-guerre tant qu’ils ne m’y mêlait pas.

Vint l’heure de rentrer en classe. Cette fois ce fut Joshua qui me mena jusqu’à la salle. J’aimais vraiment bien ce petit couple qu’il formait avec Asmodée. D’un côté je les enviais, ma rupture avec Altaïr me laissait un goût amer dans la bouche qui refusait catégoriquement de partir, même avec les jours qui passait. Il m’avait quitté pour une fille plus jeune que moi en plus, elle devait avoir tout juste quinze ans, il en avait dix neuf. Je n’arrivais pas à le détester pour autant… j’étais trop faible pour ça. Je me contentais de ne pas trop y penser, et de ne pas en parler a Asmodée de peur qu’il décide de me consoler avec son corps.

Je m’asseyais à nouveau à ma place, au côté de Lucifer. Le professeur de Littérature commença l’appel. Moi en premier puis Alba Feiliel, Angelo Mickaël qui était à l’infirmerie, Antechrist Yomiel, Crow Léviathan, Djeust Uriel, Equal Remiel, Greed Mammon, Health Raphaël, Jacobi Joshua, Knight Gabriel, Lauve Baraquiel, Lust Asmodée qui mit un moment à répondre car il avait mystérieusement disparut sous la table, Luwfallen Azrael, Mac Grey Mythriel, Mizuki Itaku, Pride Lucifer, Priest Hasufel, Satanas Apollyon, Shin-Yû, Sloth Belphégor qui dormait toujours au fond de la classe, Von Finsternis Lucian et Wrath Bélial. Le prof jeta un reard suspicieux à Lucifer lorsqu’on lui annonça que Mickaël était à l’infirmerie. Il se doutait de ce qui avait dû se passer, surtout qu’il devait voir que d’autres en avaient pris de belles.

Le cours passa assez rapidement. Tout le monde parlait et le prof continuait son cours sans intervenir dans le chahut. Je dus poser mon baladeur sur son bureau pour être sur d’avoir au moins le cours d’enregistré. De ma place je n’entendais même pas sa voix. J’entamais donc une conversation avec Hasufel, assis devant moi. Je lui expliquai, à sa demande, comment on lisait le braille et je lui fis la démonstration avec un compas de la sensibilité des doigts1.

Ce fut le moment que choisit le prof pour élever la voix et me demander de lire le chant cinq des vers deux cents quatre-vingts douze à trois cents quatre-vingts douze. Je me levais, à la surprise de mes camarades, ouvrant le livre, je laissai glisser mes doigts et fis la lecture à haute voix à une allure normale. Cela eut pour effet de ramener le calme dans la classe, mais je dus promettre à Hasufel de lui apprendre le Braille.


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1: Jusqu'à 2.5mm l'homme est capable de distinguer 2 points différents, en dessous de cette mesure il n'en distingue qu'un, le fait de voir ou pas n'influence pas. On fait traditionnellement ce test en prenant un compas réglé sur 2 centimètres et on en réduit l'écart jusqu'à e que la personne ne sente plus qu'un point.


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Chapitre IV

Acrogym

Disclamer :

Ces personnages appartiennent à leurs joueuses et les autres à l’église catholique. XD

Note de L’auteur :
Je ne mettrai de la couleurs que lorsque des personnages ayant des joueurs parlent.
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Lucifer
Asmodée
Joshua


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- « Tu dois avoir les doigts extrêmement sensible, Belzé, ce doit être un plaisir de le faire avec toi »

- « Laisse Belzé tranquille, petite garce, je vais finir par être jaloux. »

- « J’adore quand tu es jaloux »

Sa voix ressemblait à un gémissement de plaisir lorsqu’il prenait ce ton. Je levai un sourcil avant de lâcher promptement son épaule pour attraper celle de la personne la plus proche de moi. Je ne l’identifiai pas avant d’y être accroché, mais suite au silence qui régna un instant dans le groupe et à cette odeur agréable qui finit par m’atteindre, je devinai que c’était Lucifer. Il me semblait pourtant qu’il était loin devant nous. Je jouai les idiots le temps de demander à Joshua de venir me chercher. Ce qu’il fit avec empressement. Le délégué n’avait pourtant rien dit mais il avait du afficher une mine qui avait déclenché la préoccupation des autres. L’atmosphère se détendit alors que je m’accrochai au brun pour continuer de descendre les marches menant à la cour de l’établissement. Elle était le seul accès au gymnase que nous ayons, nous nous rendions donc au cours de sport.

Nous avions Acrogym à en croire Asmodée et Léviathan. Le prof ayant été absent les deux premières semaines, les cours n’avaient pas encore commencer. Je les suivis un peu à contre cœur, les écoutant parler avec animation et se chamailler pour constituer les groupes. Ils avaient déjà pratiqué ce sport l’année passée et Bélial se plaignait bruyamment du groupe avec lequel il avait travaillé. Apparemment Lucian, Apollyon et Hasufel n’étaient pas assez biens pour lui. Lucifer déclara qu’il ne ferait plus équipe avec Joshua et Asmodée si c’était pour que ça finisse encore en coucherie derrière le matériel de barres fixes. Nous entrâmes dans la pièce agréablement chauffée qu’était le gymnase en écoutant Lucian protester énergiquement contre Bélial pour son manque d’esprit d’équipe et son mauvais caractère qui avaient conduit au fiasco de l’examen. Tout le monde commença a se déshabiller sauf moi. Je n’étais pas dispensés de tous les sports mais celui là m’était impossible à pratiquer. Au second trimestre, si quelqu’un acceptait de me servir de Lièvre, je pourrai aisément suivre les cours. Nous aurions alors 3x500m. Le badminton lui en revanche me serait totalement impraticable. Je pris mon livre, retrouvai la page sans effort, enfonçai mes écouteurs dans mes oreilles et mis « E nomine » en route.

POV omniscient



Le prof accueillit le groupe de 23 élèves avec un peu trop d’enthousiasme. Il avait pourtant la classe 6 régulièrement depuis le cours préparatoire. Qu’est ce qui lui était passé par la tête pour qu’il soit aussi heureux de leur donner cours ? Les élèves étaient perplexes. Il exposa au tableau les règles du sports qu’ils allaient pratiquer, des groupes de 3 à 5 personnes faisaient des pyramides humaines sur la musique et le thème de leur choix. C’était une épreuve pour le Baccalauréat. Cette année, déclara-t-il se serait lui qui constituerai les groupes et il avait bien travaillé sa répartition pendant ses vacances. La terminale 6 resta muette de stupeur. Le pire était à craindre, l’apocalypse était elle finalement pour 2009 ?

- « Groupe numéro un : Bélial, Baraquiel, Lucifer, Mickaël. »

Entre temps Mickaël était revenu de l’infirmerie. Ses yeux étaient rouges, il avait le poignet bandé et il gardait la main sur son ventre comme s’il avait l’appendicite. Il se manifesta bruyamment contre cette répartition totalement « injustifiée, idiote et injuste » . le prof n’en fit rien, il passa au groupe suivant.


- « Groupe deux : Asmodée, Remiel, Apollyon et Gabriel. »

Ce fut au tout d’Asmodée de râler. Pas parce qu’il était avec Remiel qui lui avait abîmé son joli minois –ce qu’il précisa quand même juste au cas où- mais parce qu’il était séparé de Joshua. Personne n’osa lui dire que c’était un petit mal pour un grand bien, mais tout le monde se souvint en même temps du troisième trimestre dernier pendant lequel il avait presque violé le pauvre Joshua sur les tatamis, sous prétexte que la lutte contre son petit ami couvert de sueur lui avait donné envie de le faire suer pour une bonne raison. Rien n’y fit.

- « Groupe trois : Mammon, Raphaël Mythriel et Hasufel. »

Mammon fustigea Raphaël du regard et ce dernier eut un mouvement dédaigneux de la tête. Les deux autres soupirèrent lourdement mais ne firent aucun commentaire.

- « Quatrième Groupe : Léviathan, Azraël, Yomiel, Chomei et Itaku. Groupe cinq : Lucian, Uriel, Belphégor, Feiliel et Joshua. »

- « Oooh Mr Capponi s’il vous plait laissez Joshua rejoindre le group deux… on sera sage cette année c’est promis. »

- « Tu me fais la même promesse tous les ans Asmodée. Cette année tu te passeras de Joshua »

- « S’il vous plait…. »

Asmodée avait prit une pose directement tirée d’une revue érotique professionnelle a laquelle personne ne pouvait résister… sauf Mr Capponi qui était hétéro et marié à une charmante demoiselle.

- « Ca ne me plait pas. Allez au travail jeune gens. »

- « A nous non plus ça ne nous plait pas ! monsieur, je refuse de travailler avec ce narcissique sociopathe de Lucifer ! »

- « C’est moi que tu traites de sociopathe espèce de schizophrène mythomane ? »

- « Parfaitement délégué de bas fond ! »

- « Dis Mikanou, qu’est ce que tu as a te tenir le ventre ? t’as tes règles ? C’et pour ça que tu es désagréable aujourd’hui… quoi que dans ce cas tu les as tous les jours ! »

- « Ta gueule enfoiré »

- « C’est qui le mec qui t’as démonté comme ça ? dis moi faut que je lui dise que je l’aime »

- « C’est toi connard fais pas l’innocent. »

Lucifer embrassa deux de ses doigts et les porta à sa joue avec un sourire sadique. C’était définitif , Mickaël craquer. Mais dans son état déclencher un nouvelle bagarre était risquée. Surtout que le prof verrait qui attaquerait le premier, et Lucifer était capable de ne pas de défendre juste pour qu’il se fasse coller.

Les groupes étaient donc faits. Les élèves se regardaient avec un mélange de perplexité et de méchanceté. Le cours allait être un désastre sans nom, n’importe quel être sensé aurait pu le deviner. Il y eut un moment de blanc avant que les équipes se mettent n place. Le groupe un prit le tatami du fond. Chacun s’échauffait individuellement. Le seul à paraître content de cette répartition, c’était Bélial. En effet, il allait passer deux heure supplémentaire en compagnie directe de Lucifer, et optionnellement il avait deux heures de plus pour pourrir Mickaël dans sa semaine.

Mickaël jeta un regard à Belzébuth. Il était assis sur le banc, non loin du professeur. Il avait ses écouteurs dans les oreilles et ses yeux fermés se plissaient un peu dans la concentration. Ses doigts courraient sur la page de son live. Il n’avait pas l’air d’avoir conscience de ce qui se passait dans la salle. La répartition avait du lui passer loin au dessus de la tête. Asmodée chouinait dans son coin, vexé d’avoir été aussi injustement séparé de Joshua, qui lui même était assis avec une expression de lassitude profonde. Mais personne ne savait si c’était du au comportement d’Asmodée ou a la séparation. Les membres de son groupe s’engueulaient pour rien en attendant.


- « Bon c’est bien simple, JE serai le haut des pyramides, organisez vous pour me porter. »

- « Mais bien sur Lucifer, en quel honneur serais tu le sommet rappelles moi ?"

- « Ben c’est Lucifer, tu crois qu’il va s’user l’échine a porter a carcasse ? »

- « Et moi je n’userai pas mes force à porter son ego ! »

Un coup de pied discret bien placé le fit grimacer de douleur et taire. Le sourire de son tortionnaire lui arracha un juron.

- « Dès que je me remets je te fais payer ça…. »

- « C’est ce qu’ils disent tous. Je te conseille d’être sur pied demain dans ce cas. »

- « Qu’est ce que tu prépares encore ? »

Pour toute réponse il passa ses doigts sur la coupure que les ongles de Mickaël avaient dessiné sous son œil. Il n’avait pas fait exprès de le blesser au visage et il le regrettait déjà. Lucifer était orgueilleux et il était fier de son joli minois. Il était beau c’était indéniable. Il avait le visage dur, les traits fins. Plutôt grand et svelte, bien fait de sa personne. Ses longs cheveux noirs lui courraient dans le dos avec élégance et son maintient était gracieux. Ses yeux gris-verts avaient l’autorité et le calme des adultes. Mickaël savait que porter atteinte à cette beauté constituait un affront que son camarade ne pardonnerait pas de si tôt, à moins d’avoir n tête une vengeance à la hauteur de la mortification.

Mr Capponi annonça que les élèves pouvaient commencer et il passa dans les groupes pour distribuer la feuille explicative des pyramides les plus faciles à faire. Ils leur conseilla de trouver un thème assez rapidement pour pouvoir s’organiser le plus vite possible une chorégraphie. Et conseilla puis ordonna à Lucian de se mettre au travail au lieu de lire des mangas dans le fond. Chacun y alla de son idée. Bélial voulut faire un enchaînement basé sur le thème du génocide. Proposition rejetée vivement par les trois autres. Mickaël voulut baser leur travail sur une représentation type cabaret. Lucifer et Bélial refusant de s’habiller en paillettes et en chapeau cette proposition fut avortée sous menace de lui faire manger le tatami. Baraquiel proposa un prestation sur le cirque, car le cirque du soleil était dans la région. Bélial rétorqua que c’était une bonne idée et que Baraquiel venait d’hériter du droit de faire la funambule. Ce fut le tour de Lucifer, qui voulait faire quelque chose sur le thème de la mythologie greco-latine. Bélial ne voulait pas d’un costume de pédé, Mickaël n’était pas d’accord parce que c’était Lucifer qui l’avait proposé et Baraquiel restait sur son idée de cirque. Une dispute éclata rapidement. Le prof fut obligé d’intervenir et de les séparer avant qu’ils n’en viennent aux mains. Finalement il leur imposa le thème de l’aristocratie.

Il s’en alla aussitôt en direction du groupe deux qui tentait de convaincre Asmodée que le Kama-Sutra n’était pas une bonne idée de thème et qu’il n’avait pas besoin de prouver ses dires avec une démonstration de pyramide à quatre. Il dut retourner au près de Lucian également pour le convaincre que ce n’était pas en lisant des mangas allongé sur les tapis moelleux de barres fixes qu’il allait avoir sa note de bac. Les deux heures se passèrent dans un tintamarre sans nom. Parce que Mickaël et Lucifer ne voulaient pas être porteurs. Parce que Joshua finissait toujours par rejoindre Asmodée qui , frustré, avait décidé de dévergonder les deux pauvres gars du « club lulu » de son groupe, surtout Remiel pour se venger de son passage a tabac. Hasufel qui avait réussit à convaincre les gens de faire une prestation sur les vampires c’était prit la lubie d’arriver derrière les gens en criant et en les embrassant dans le cou. Belphégor s’endormit alors qu’il portait l’essentiel de la pyramide. Léviathan avait réussit à percer un tatami et même lui n’arrivait pas à expliquer le phénomène. Bref, quand la sonnerie retentit, le soulagement se fit fortement sentir dans toute la salle.


POV Belzébuth


Quelqu’un vint tirer sur le fil de mes écouteurs, m’en enlevant un de l’oreille. J’éteignis mon mp3. Mammon me raconta le désastre avec animation. Je pris grand plaisir à écouter le récit du garçon, il n’était pas avare en répartie. Son discours était riche en ironie et en remarque acide sur tout le monde. Je ris. La constitution des groupe m’effara, même moi je n’aurai pas fait une répartition aussi nulle alors que j’étais arrivé le matin même. Bélial se répandit en insultes et en plaintes diverses et sans rapports les unes avec les autres pendant la récréation. J’eus envie de le frapper, Léviathan le fit à ma place. Je le remerciai, m’attirant des menaces de mort.

Lucifer ne disait rien, à côté de moi, assis à notre table, il tapait sur les touches de son portable. Sa colère était palpable, je le sentais bouillonner de l’intérieur. Je ne me laissai pas aller à lui demander quel était son problème, il ne me répondrait probablement pas, et peut être que personne n’avait rien remarquer, je n’avait pas besoin d’attirer l’attention sur lui. J’eus ce dernier sentiment car les bruits des touches étaient réguliers et lents, il n’avait pas l’air de s’énerver dessus. Peut être ne laissait il rien paraître aux autres.
Le dernier cours de la journée se passa dans le calme l plus total. C’était un cours d’Espagnol. Seul Lucian avait quitté la classe pour son cours d’Allemand. La prof sembla surprise. Je devinai que, outre la fatigue occasionné par le sport, le « club lulu » prenait la politique du calme avant la tempête, faisant angoisser le « club mika ». Et moi au milieu, j’étais coincé, sans issue, témoin des évènements sans y prendre part. Je sentis qu’à ce rythme l’année allait être longue. Très longue.


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PostSubject: Re: Do you know who I am (Fanfiction)   Do you know who I am (Fanfiction) Icon_minitimeWed 25 Nov - 19:38

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Do you know who I am ?

Chapitre V:
Sexy Angels

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Tous les personnages appartiennent à leurs joueurs et à l’église XD

Note de l’auteur :

Désolée d'avoir mis du temps j'ai eut un bug avec le chapitre
mais c'est reparti!

couleurs :
Belzébuth
Lucifer
Asmodée
Joshua

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- « Qu’est ce que c’est que ça ? »

- « C’est Mickaël ? «

- « Serieux ? »

- « Qui a affiché ça là ? »

- « T’as vu la référence de la photo ? »

- « Lupaland ? »

- « C’est pas un site porno ? »

- « Oh !! il est bourré non ? t’as vu la gueule qu’il tire ? »

Le second jour commençait à peine et c’était sur une mauvaise blague. Je montais les escaliers derrière Asmodée, qui m’avait attendu devant la porte de l’établissement, lorsqu’un bouchon nous empêcha de rejoindre notre classe. Sur le mur, en format A2, trônait apparemment une photo de Mickaël dans une position pas très glorieuse ? pour ce que j’en compris – la description d’Asmodée était tellement enflammée que je ne comprenais pas grand chose- il était ivre mort, n’était vêtu que d’un slip blanc relativement imbibé du contenu du verre qu’il tenait encore à la main. Ses cuisses largement ouvertes, il avait sa seconde main dans son seul vêtement. Joshua arriva derrière nous et tenta d’élever le peu de voix qu’il avait pour disperser les gens. Rien n’y fit. Cependant Lucifer arriva, et il en fut autrement. Les élèves s’écartèrent. Il avança jusqu’au mur où il dévisagea la photo.

- « Joli slip. »

Il y eut quelques rires.

- « Si j’attrape celui qui a fait ça je le fais coller jusqu’à la fin de l’année. Où est Mickaël ? »


Les rires se turent sous le fouet de sa voix et leurs regards se tournèrent sans doute vers notre classe puisque j’entendis les pas de notre délégué se diriger dans ce sens. Asmodée profita du passage occasionné pour aller voir la photo de plus près. Il commenta le corps du blond avant que Joshua ne m’entraîne par les épaules, répondant généreusement à ma grimace de détresse. Il m’emmena dans notre salle, m’indiquant au passage que si lui même était fidèle, il se vexerait d’un tel comportement.

Une fois dans la pièce, j’entendais des sanglots et la voix de Lucifer retentit, calme.

- « Je n’y suis pour rien cette fois Mickaël. »

- « Je ne te crois pas… cette photo date de la 4ème. C’est l’année où on a commencer à se battre, personne d’autre que toi et Baraquiel n’était au courrant ! »

- « Sauf que n’importe qui pouvait te mater sur Lupaland depuis quatre ans. Donc il n’y a aucune preuve que ce soit moi. »

- « Tu as tout calculé à l’avance.. connard »

De là où nous étions, Joshua n’entendais sûrement pas mais, accoutumé à tendre l’oreille, je décelai le mot « vengeance » susurré d’une voix grave et sensuelle. C’était donc ça cette histoire de photo… c’était horrible… mais en y réfléchissant, si j’avais eut cela entre les mains, si j’avais été blessé dans ma fierté et que j’avais pu rendre la pareil au centuple, je l’aurai fait. Je frissonnais à l’idée d’être capable d’une telle ignominie. Lucifer sortit à pas rapides, Mickaël s’adressa à moi.


- « Tu savais Belzé ? »

- « Je les aie entendu parler de photos. Mais je ne savais pas de quoi il s’agissait. »

- « Et tu n’as rien dit… en fait tu es comme eux. »

- « Pardon ? »

- « Désormais je te considère comme un membre du groupe de Lucifer ! »

- « Mais pour qui tu te prends pour caser les gens dans des groupes sans leur avis ? »

- « Pour le délégué de classe ! »

- « Pour Dieu tout puissant oui ! »

- « Non ça c’est le loisir de Lucifer. »

Il quitta la classe. Joshua posa la main sur mon épaule.

- « Laisse tomber, comme il ne peut légitimement pas prouver que Lucifer est coupable et qu’il l’a mérité il faut qu’il se trouve une victime. En tout cas bienvenue dans le groupe ^^ »

- « Hourra… me voilà officiellement membre du club Lulu… »

Il rit. L’appellation, je n’en doutais pas une seconde, allait ressortir. Les élèves commencèrent à entrer dans la classe pour s’installer. Bélial se plaignit un moment, il aurait voulut que Lucifer laisse encore la photo au mur. Ce dernier avait fait un sermon de délégué modèle aux curieux en ne les « encourageant pas » à se moquer de Mickaël ou à faire tourner la photo. Mais comme le fit remarquer Mammon, dont les mains étaient tellement couvertes de bijoux ce jour là – nous n’avions pas sport- qu’il faisait plus de bruit que son portable quand il tapait un sms, elle était restée là suffisamment longtemps pour que les gens prennent des photos et d’ici la récréation tout le lycée l’aurait vu. La vrai question était : qui avait mit l’affiche ? Tout le monde avait vu Lucifer arriver au lycée ce matin là, à huit heures dix, pour le début des cours. La photo était déjà là. Personne ne pouvait rentrer au lycée la nuit. La plaisanterie se répandit pendant la matinée que l’on avait sûrement oublié Belphégor dans une classe et qu’il avait passé sa nuit sur les ordinateurs du CDI à fouiller les sites pornos.

- « Au fait Asmo » demandai-je alors que nous sortions manger au parc. « Comment elle a finit sur un site porno cette photo ? »

- « En fait je suis dans cette école depuis la troisième. J’ai connu Lucifer en dehors du bahut. Un jour il est venu me voir et m’a demandé de mettre une photo de son petit ami sur un site chaud. Je ne connaissais Micka, j’en avais juste entendu parlé par Lulu. J’ai tout balancé sur Lupaland. »

- « Ils sortaient ensemble ? »

- « Mais non grosse nouille ! il m’a dit ça pour que je m’excite comme je sais le faire et que je ne pose pas de question ? »

J’étais un peu sur le cul. Lucifer était un sacré manipulateur. Ca me collait des frissons… quel horreur ce mec..


- « Dis tu sais où étais Joshua cette nuit ? »

- « Non, pourquoi ? »

- « Aucune importance. »

Je lui passais affectueusement la main dans les cheveux en entendant sa voix se voile d’inquiétude. Lucifer devant passer sa pause déjeuner dans la salle des professeurs pour gérer le conflit, chacun était parti de son côté. Asmodée était resté avec moi mais à ma grande surprise Joshua eut quelque chose de mieux à faire que de nous accompagner. Mon blondinet était peut être dépravé, impudique, infidèle, lourd et tout ce qu’on voulait, mais je réalisais qu’il était sincèrement amoureux. Le voir ainsi me fit de la peine. J’avais de plus en plus d’affection pour ce petit bout de blond hyperactif. A première vu ce n’était qu’un adolescent un peu déviant, je prenais un peu plus à chaque instant conscience de sa personnalité.

Au contact de ma main, il sourit. Un beau sourire que je devinais sans le voir. Et contre toute attente il se jeta sur moi pour me prendre dans ses bras. Je manquai de tomber à la renverse sur le trottoir. Je resserrai mon étreinte, gêné. Je lui proposai d’aller manger chinois.

Il sembla reprendre du poil de la bête, il m’embrassa avant que j’eus le temps de dire ouf. Après cela il me prit par la main pour m’entraîner vers le petit traiteur asiatique. Nous nous installions dans un de ceux qui étaient placés dans la rue adjacente au lycée. Asmodée me parlai des choses aussi diverses et vaines que son passage chez l’esthéticienne , les derniers devoirs de littérature, ses idées pour pourrir Mickaël. Pas une seule fois il ne parla de Joshua. La porte fit tinter la petite clochette qui signalait l’entrée d’un client. Un pas, puis deux. Une voix grave et doucereuse. Asmodée sauta presque de sa chaise.


- « LUCIFER !! ohoh !! lulu !! u t’installes avec nous ? »

Je souris, il nous avait rejoint en quelques pas et s’assit en silence.


- « Il faut que tu m’expliques comment tu as accroché l’affiche dans le couloir avant d’arriver au lycée !! »

J’avais beau ne pas le voir, je savais que Lucifer souriait. Sa voix resta neutre mais j’y décelai l’excitation. Il mourrait probablement d’envie de raconter son exploit. Je l’entendis bouger sur sa chaise, son coude se posa sur la table. Un bruit métallique, des clefs et sacrément lourdes. Le genre de clefs qui ouvrent les vieux bâtiments ou les lourdes portes de bois… comme celle de notre lycée.

- « NAOOOOOOOOOOOOOON !! tu as les clefs ?!?!?! »

- « Depuis l’année dernière » dit il d’un ton neutre et distant qui cachait mal sa fierté. « La directrice les a laissé tomber dans un couloir, je suis allé faire des doubles pendant la pause déjeuner, puis je suis allé chercher le prof d’histoire en salle des profs. Je les aies laissé derrière un ordinateur ni vu ni connu. »

- « Abuséééééé » il eut un sifflement admiratif. « Wouah ! donc tu es venu au lycée cette nuit ? »

- « Non c’est Bélial qui s’en est chargé. Il a suivit mes instructions et a mis les clefs dans la boite aux lettres de mon immeuble une fois qu’il a eut finit. »

- « Tu es un génie !! »

- « Un génie du mal, ouais! » dis je en riant, ne cachant pas mon admiration face à se stratagème étonnant.

- « Tout cela reste strictement confidentiel. Même au sein du groupe. »

Le serveur lui apporta sa commande.

- « Et sinon d’où elle vient cette photo ? »

- « D’un site porno qu’Asmodée gère depuis plusieurs cyber-cafés. Comme ça pas de retraçage IP. »

- « Enfin, officiellement je ne suis même pas modo mais le webmaster est un ami… hm… intime. »

Nos rirent retentirent dans la salle. Ils étaient incroyables. Même les séries policières hollywoodienne n’avait pas des acteurs aussi doués et des scénarios aussi bien montés. Finalement, faire parti du « club lulu » ne sonnait pas comme un glas. Ou du moins il ne sonnait plus ainsi.

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PostSubject: Re: Do you know who I am (Fanfiction)   Do you know who I am (Fanfiction) Icon_minitimeSun 20 Dec - 21:08

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Chapitre VI:
Fuck system

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Note de l’auteur :
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Lucifer
Joshua


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La nuit était fraîche, trop fraîche. Je frissonnai. Je ne voulais pas me lever, mon corps était trop engourdi. Le téléphone sonnait, j’en avais vaguement conscience. Mon esprit n’était pas encore tout à fait réveillé et capable de faire le lien avec le fait que je devais décrocher. Je me pelotonnai dans mon lit et mon nez effleura la couverture en fourrure… en fourrure ? c’était celle du canapé… je ne me souvint d’ailleurs pas être allé me coucher… Le répondeur se déclencha.


- « Bonsoir Mr Alak. Je suis le Professeur Xavier Pascal, de la Salpetrière. Je vous appelle à cause de Melle Nausicaa Louis. Elle est au bloc en ce moment même, elle s’est faite renverser par une voiture sur la place de la Bastille il y a deux heures. Je vous laisse l numéro de téléphone de la chambre qu’elle occupera à son réveil, si vous voulez la contacter. Nous avons déjà contacté l’agence d’aide à domicile, vous deviez avoir une nouvelle assistante d’ici une semaine. Bonne Soirée. »

Bonne soirée ? quelle heure était il ? et quel froid… Je me souvins que j’avais laissé la fenêtre ouverte. Je me levai en tâtonnant pour la refermer. Une fois protégé par le double vitrage je me mis à réfléchir. Nausicaa. Elle s’était faite renverser… près de chez elle en plus. Je retournai m’asseoir sur la canapé pour encaisser le coup. Comment allais-je me débrouiller demain ? Tant pis, je me dépatouillerais comme je pourrais. J’allais devoir m’arranger tout seul toute la semaine en priant pour que l’assistante sociale ne débarque pas à l’improviste. Comment faire pour me rendre à l’hôpital seul ? le mieux serait sans doute de demander à quelqu’un de m’y emmener. Je verrai cela au lycée.

Pour le moment, je devais trouver un moyen de m’occuper de moi le lendemain matin. Pour déjeuner je ne pouvais pas me servir des plaques vitro céramiques, c’était trop dangereux. J’irais au Starbuck tout de suite à droite de chez moi. Pour m’habiller je devrai m’appliquer à reconnaître mes vêtements au toucher pour ne pas avoir l’air d’un clown. Je n’aurai besoin de personne pour me laver, c’était déjà un bon point, puisque je reconnaissais les bouteilles à leur forme et à leur odeur. Il me faudrait sûrement plus de temps que d’habitude pour trouver le lycée, je me résolus à arriver en retard en cours. Je décidai que je ne dînerais pas ce soir non plus. J’allais me coucher. J’étais harassé. Allongé sur mon lit, je me pelotonnais dans les couvertures pour tenter de dormir et de me réchauffer. Nausicaa me manquait déjà. Je me dis que je pouvais dire à l’agence que je ne voulais personne d’autre, mais j’avais conscience que je ne pouvais pas me débrouiller seul longtemps. Je m’engourdis rapidement et sombrai sans avoir trop attendre.

*************************************************************************************

Mon réveil sonna à l’heure habituelle, comme je n’avais pas réussit à le régler tout seul. Je mis pied à terre, je joignit les poings dans une posture de détermination. J’allais y arriver, c’était obligé ! Je m’avançais donc vers la porte avec une démarche fière et ferme… qui s’arrêta lorsque je me pris ladite porte, laissée fermée la veille au soir, dans la figure. Me tenant le nez, je cherchai la poignée que je tournai. Ma salle de bain n’était pas loin de ma chambre, je la rejoignis en me maudissant de l’oublie précédant. Je m’appliquais à reconnaître mon shampoing de mon savon liquide. Cette fois ce ne fut pas difficile : mon shampoing sentait la menthe poivrée avec une puissance irréaliste, et mon savon n’avait presque pas d’odeur. Je me lavais en vitesse, me séchai, j’eus cependant beaucoup de mal à démêler mes cheveux tout seul. Ma longue cascade noire n’avait jamais été coupée, elle me descendait en dessous des fesses et d’habitude Nausicaa me les nattait avant que j’aille me coucher, évitant qu’il soient emmêlés au réveil.

Après avoir bataillé un moment avec ma tignasse je sortis en faisant attention à la porte. Il me fallut chercher mes vêtements à l'aveuglette. Je tâtais chaque pièce de tissu en essayant de les reconnaître. Je réussis à trouver un sous pull noir à col roulé –je connaissais sa couleur car je le reconnaissais facilement, je le portais souvent car il m’étais agréable- un pull en cachemire, son col en V m’indiqua que c’était celui qui était rouge sombre. J’attrapai ensuite un jean lourd avec des broderies en forme de flammes. C’était le noir avec des flammes rouges en filigrane. Je souris, je n’aurai pas trop l’air d’un clown aujourd’hui. J’empoignai mon sac et mon cher manteau à plumes, cherchai mes clefs et sortis. Je me refusai à prendre la canne blanche, plus par orgueil que par inutilité.

Je fermai soigneusement et je descendais à Starbuck. Il me fallut un moment avant de trouver le moment où je devais traverser, heureusement un jeune fille à la voix aiguë d’une fillette me guida jusqu’à la station de métro. Le chemin jusqu’au Lycée ne fu en fait pas si difficile que ça. J’étais conscient que j’avais près d’une demi heure de retard je rencontrai Belphégor sur le quai de la ligne 5. Il vint me voir et me guida. Nous arrivâmes en retard sur le premier cours. Je dus expliquer le pourquoi du comment de mon absence en espagnol au directeur qui s’était fait un sang d’encre. Il me félicita d’être arrivé même s’il désapprouvais ma « témérité et mon courage mal placé ». Belphégor ne fut pas punit pour une fois et nous attendîmes en salle d’étude le début du second cours. Nous avions à peine franchi le seuil de la classe qu’un cri suraiguë retentit et je me retrouvai allongé par terre avec ce que je savais être mon blondinet préféré accroché au cou.


- « Belzé !! où étais tu ? je me suis fait du mauvais sang !! »

- « Mon assistante s’est faite renversée, j’ai dû me débrouiller tout seul ce matin. »

- « Tu es tout seul chez toi ?? »

- « Non Asmo, on a compris que ça allait pas terrible chez toi mais Belzé n’a pas à s’occuper de toi ! »

- « Mais c’est moi qui vais m’occuper de lui ! »

- « On verra ça plus tard Asmo. »

Je m’installai à ma place après que mon sauveur, Joshua, m’eut relevé. Lucifer ne dit rien jusqu’à ce que je lui adresse le bonjour. Cela m’énerva mais j ne dis rien. Asmodée vint immédiatement s’asseoir sur ma table.

- « Allez , Belzé !! ça va prendre un moment avant qu’elle soit remplacée non ? s’il te plait… vendredi soir on pourrait louer des vidéos, samedi je t’emmènerai en boite de nuit et dimanche on ferait la grasse matinée dans ton lit »

- « Laisse tomber on t’a dit. »

- « Remarque ce serait pas une mauvaise idée si tu fais la grasse mat’ sur le clic clac. »

- « Mais on peut la faire ensemble c’est plus drôle ! »

- « Oui mais non. »

La voix de Lucifer s’éleva, grave, profonde. Trop absorbé par le son j’en oubliais le sens. Je ne compris pas tout de suite ce qu’il me disais. J’étais comme happé par sa voix. Je me ressaisit en secouant légèrement la tête avant de formuler presque intelligemment :

- « De… de quoi ? »

- « Je disais que tu pouvais aussi venir chez moi. Mes parents sont à l’étranger jusqu’en Avril. »

- « Euh… » marmonnai-je, abasourdi. [color=green]« Pourquoi pas… »

- « Luuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !! t’abuses ! je le lui avais demandé le premier !! »

Lucifer changea de position dans sa chaise sans rien répondre. Je souris gentiment à Asmodée en lui ébouriffant les cheveux. Je reçus un gros baiser sur la joue au moment où le professeur d’histoire entrait dans la classe. Monsieur Marjolet était un prof drôle que beaucoup d’élèves adoraient. Il donna un coup avec son livre sur la tête de mon envahisseur en déclarant que la saison des amours étaient normalement située au printemps. Le concerné pris une pose toute lascive et répondit que les oiseaux exotiques se reproduisaient toute l’année. La classe rit puis il se leva pour rejoindre son pupitre.

Bélial, derrière mon voisin, fit passer un morceau de papier sur notre table. Lucifer le prit, le déplia et écrivit dessus. J’entendis le bout de papier tomber sur la table de derrière. Un froissement. Un grognement. La réponse n’avait pas dut lui plaire, quelque soit la question. Quelque chose siffla près de mon oreille, je m’écartais, paniqué. Toute la classe éclata de rire, pas moi… Un instant plus tard Bélial se leva et sortit de la classe. Monsieur Marjolet réclama sa craie et je compris ce qui venait de se passer. Bélial avait sûrement dû vouloir répondre à Lucifer mais en lui parlant directement ou quelque chose comme ça. Le prof s’était alors retourné et lui avait balancer sa craie, qui l’avait sans doute toucher vu sa réaction. Les élèves applaudissaient ce tour d’adresse avec enthousiasme. Les rires furent encore plus intenses pendant un moment et je ne compris qu lorsqu’on m’expliqua que le professeur avait prit des poses d’athlète pour saler son propre exploit.

Ce fut la première fois que j’entendais rire Lucifer, et j’en restais coi. Je crois que je n’avais jamais entendu quelque chose d’aussi agréable. C’était grave, c’était chaud, le ton de sa voix, si dur d’ordinaire se retrouvait voilé par quelque chose d’infiniment doux. L’image qui me vint fut celle d’un cours d’eau lent sur des galets. Cela s’arrêta net toutes ms pensées, ben que ce ne fut pas long. Je me penchais sous la table pour sortir mon lecteur de mon sac, je cachai ainsi mon sourire et me relevai pour suivre le cours. Je fus content de pouvoir enregistrer le cours, surtout quand mon esprit partait aussi loin que ce jour là. Je pris la même posture que d’habitude, le coude replié, la tête posée sur ma paume levée vers le ciel. Je bougeais rarement, il ne remarqua rien de ma rêverie. Le cours passa longuement, au fil de mes pensées ? Quand la sonnerie retentit, Asmodée revint me faire un numéro de charme pour me faire changer d’avis. Il finit par me prendre à part dans le couloir pendant la récré.


- « Belzé, je suis sérieux, avec Lucifer rien n’est jamais gratuit. Et tu seras chez lui de surcroît ! »

- « Tu parles comme si c’était un être malfaisant » Riai-je. [color=green]« Je vais finir par me faire des films. »

- « Belzébuth Algar Alak… »

- « Comment tu connais mon nom complet? »

- « Je t’ai piqué on passeport la semaine dernière pour voir. Sois raisonnable et adulte. C’est trop rare pour que ce soit honnête ! Il n’est jamais gentil gratuitement… »

Il avait l’air sérieux à cet instant et je ne sus qui croire. Asmodée qui ne manquerait pas de me sauter dessus à la moindre occasion, ou Lucifer et sa mauvaise foie. Étrangement, je penchais pour Asmodée. Bien qu’il fut apparemment plus nuisible que Lucifer, je repensais à la photo et aux autres blagues de ce dernier était à l’origine. Me suffirait il de tirer un verrou pour l’éviter ? sur son propre terrain en plus ? Je souris à mon ami et lui déclarai que de toute façon il me l’avais demandé le premier.

Il sauta de joie avant de me sauter au cou. Ne m’y attendant pas, je basculai en arrière pour me retrouver assis au sol, Asmodée presque allongé sur moi, à genoux entre mes jambes, les bras entourant ma nuque, sa tête caché dans ma jugulaire. Les rires retentirent dans le couloir. Manifestement ce n’était pas la première fois que quelqu’un se faisait étaler de tout son long sous cette furie. Un fort relent de Rocabar passa alors à côté de nous et lança d’une voix dégoûtée :


- « T’as pas mis longtemps à re faire Asmodée-la-pucelle, hein Belzé ? A quand Bélial-la-ruse et Lulu-la-modestie ? »

- « Ta gueule Micka-l’intellience. Ce serait dommage qu’on aille imprimes la photo pour la remettre carrément en salle des profs. Remarque vu tous les gens qui l’ont prise sur leur portable ça a du pas mal circuler. »

- « Je prouverai que c’est vous. »

- « Tu savais que j’ai le numéro du prof de philo ? Tu t’imagines aller en cours huit heures par semaines avec un prof qui a vu ton corps ? »

- « Mytho ! »

- « A toi de voir. »

Mickaël sembla hésiter, puis se résigna et rentra dans la salle en tapant des pieds. Il ne pouvait rien faire. Ce fut au tour de Lucifer de sortir de la classe tandis que je tentais de me dépêtrer d’Asmodée, qui s’empressa de lui annoncer que la semaine d’attente lui serait dérobée. Cela ne sembla lui faire ni chaud ni froid. Je ne sus pas pourquoi, mais je me sentis peiné par son manque de réaction ? Mon cœur sembla sauter d’un plongeoir de plusieurs mètres à l’intérieur de ma poitrine. Il m’enjamba en silence avant qu’Asmodée ne m’aide à me relever. Je me demandai si ce n’était pas finalement plus dangereux de lui avoir dit non que d’être allé chez lui.

Une fois debout, Asmo déclara que pendant l’heure d’italien que j’avais en plus que lui, il irait chercher ses affaires chez lui et qu’il viendrait me chercher après mes cours. M’emmenant dans la classe, il confia le soin à Apollyon de me faire descendre les trois étages qui nous séparaient de la sortie. Il accepta d’une voix qui montrait assez clairement son dégoût. Je ne me fis pas d’illusions : j’allais les descendre tout seul, les trois étages. Un soupire m’échappa. Je me rassis à ma table tandis que mon blondinet de camarade babillait inutilement sur le programme –irréalisable- de la semaine et son petit ami, qui n’avait plus cours, sortit de la salle en vitesse. Il ne dit même pas au revoir à son amoureux en partant, il se contenta de m’effleurer les doigts à son passage devant ma table. Je me fis la réflexion que j’aurai du le briefer sur la semaine que je passerai avec son petit ami. Je n’avais pas l’intention de le toucher, il n’avait pas à s’en faire.

Pour la seconde fois de la journée je bénis l’établissement de me laisser enregistrer les cours. J’étais vraiment dans les nuages ce jour là. Asmodée prit congé à la sonnerie, après m’avoir baiser la joue et après avoir essuyé une esquive de Lucifer. Le cours fut plus rapide que je ne l’aurait imaginé. Peut être à cause de mes envolées. Tout le monde quittait la classe lorsque je revint à la réalité. Apollyon quitta la classe le premier, comme je m’y attendais. Sans même s’être parlé, lui et moi, nous ne nous aimions pas et étions tombés d’accord sans nous être adressé la parole pour s’éviter. J’ignorais quelles étaient ses raisons, comme j’ignorais les miennes. Je rangeai mes affaires, me levai et quittai la classe. Trop concentré sur ce que je faisais, je n’entendis pas les pas derrière moi. Je cherchai les escaliers en essayant de ne pas tomber dedans. Peine perdue. Je dus me rattraper à la rampe métallique alors que de manquais de dégringoler d’un étage sur le dos. Une voix résonna derrière moi, que je ne reconnu pas tout de suite, trop secoué.


- « Quand Maman n’est pas là pour te tenir la main tu tombes, comme les petits enfants. Pathétique. »

- « Puisque Maman n’est pas là peut être que Papa pourrait faire quelque chose, non ? »

- « T’en as pas marre d’être dépendant des autres »

- « Oh pardon ! Excusez moi d’avoir perdu la vue. »

- « Fallait pas laisser partir ton clébard. »

- « Dans ce cas si tu voulais bien avoir l’obligeance de m’aider a descendre, Lulu-casse-couille. Ce serait aimable de ta part. »

- « Te plains pas si l’envie de te pousser dans les escaliers prend le dessus. »

- « Hilarant. »

Il me prit cependant par le bras et me fit descendre jusqu’à la sortie, où je retrouvai Asmodée. Ce dernier me fit un speech sur mon manque de responsabilité vis à vis de lui et de son inquiétude. Peu importait. Je me surpris à me demander pourquoi Lucifer était jaloux… Jaloux de quoi ? et de qui ? remarque, je n’en savais rien alors j’évitais les conclusions rapides.

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PostSubject: Re: Do you know who I am (Fanfiction)   Do you know who I am (Fanfiction) Icon_minitimeFri 7 May - 20:13

Nom de la Fanfiction
Do you know who I am ?

Chapitre VI:
You can brush my hair, undress me everywhere!

Diclamer :

Tous les personnages appartiennent à leurs joueurs et à l’église XD

Note de l’auteur :
- Merci infiniment a Mammon qui est devenu mon scribe officiel et qui tape mes chapitres à l'ordinateur afin que vous puissiez connaitre la suite. Donc merci Mammon je t'aime :p (t'auras le droit a un chapitre bonus tiens XD)
- La fanfiction est désormais disponible sur le net : http://www.fanfiction.net/s/5913453/1/Tous_les_pieges_se_ressemblent

couleurs :
Asmodée
Belzébuth

Une jeune fille aux cheveux noirs ébène attendait devant la porte du lycée. Si j’avais pu la voir ce jour-là, j’aurai tout de suite compris qu’elle était la sœur de Joshua. Elle avait les mêmes cernes, les mêmes fossettes, la même expression blasée. Je sortais du lycée avec Asmodée. Malgré sa joie et sa sérénité apparente, je le devinais anxieux. Il avait tendance à fixer au loin et à se perdre dans ses pensées et avait toujours du mal à en ressortir. Nous n’avons plus vu Joshua pendant trois jours. Les profs, interrogés au compte goutte, ne savaient rien, son portable ne répondait pas. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé. Lucifer, Asmodée, Bélial, Itaku. En désespoir de cause, on me donna son numéro en espérant qu’il décrocherait face à un appel dont il ne connaissait pas la provenance. Sans effet. Asmodée s’était prêté à ce ballet d’appels mais s’était résolument opposé à parler aux professeurs. Il semblait savoir quelque chose de plus que nous. Autre chose encore, il n’insistait plus pour me faire sortir au lieu de me laisser travailler. Et à peine rentrés chez moi, il sortait dehors et ne revenait que pour l’heure du dîner, prétextant avoir du mal à rester enfermé. Il feignait la joie de vivre, mais ses rires, je les entendaient, sonnaient faux à mes oreilles. Il préférait les sujets où ils pourraient faire la conversation presque tout seul, ne cherchant plus à s’immiscer dans ma chambre. Il se décourageait en sentant le verrou poussé. J’entendais alors un soupir. Hier soir, j’en étais sûr, il avait pleuré. Cette nuit je laisserais mon loquet ouvert pour qu’il puisse venir à moi si besoin.

Nous franchissions la porte de l’établissement quand mon guide se figea, les gens derrière nous râlèrent à cause du bouchon occasionné. Puis, contre mon attente, il se mit à courir. Mammon me prit la main pour me faire avancer. Lucifer nous dépassa en nous souhaitant la bonne soirée. Je restais contre le mur du lycée, malgré le bruit je distinguais des bribes de conversation.


« Mais où ? Je l’ai cherché partout. »

« … évite les rues d’après ... pour ne pas ... qu’il connaît. »

« ….tout pour le rendre heureux, et lui… »

« Maman est passée pas loin ... ça l’a perturbé. »

« Une nouvelle rechute ? »

De toute évidence, elle acquiesça, car le soupir de mon blondinet préféré me fendit l’âme.


«  … ce que je peux… une adresse envoie la moi par texto. »

« Je dois y aller. »

« Merci. »


Il revint vers moi, probablement en souriant et s’adressa à moi d’une voix joviale assez peu convaincante.


«  La mère de Joshua est dépressive ? »

« Tu as tout entendu ? »

« Seulement par moments.»


Je devinai qu’il ne voudrait pas en parler ici, je le suivis sans discuter vers l’entrée du métro. Je m’engouffrai dedans et nous rentrions. Il me déposa chez moi, s’assura que je n’aurai besoin de rien et fila dehors. Je me retrouvais seul encore une fois. Comme d’habitude, je réécoutais mes cours de ma journée, accélérant le pas pour ne pas y passer la nuit. Quand l’heure du four sonna vingt heures, Asmodée n’était pas rentré. Vingt heures trente, vingt et une heures… Vingt deux. Je laissais le verrou de la porte d’entrée ouvert, le loquet de ma chambre aussi. J’allais me coucher.

Ce fut seulement vers minuit que j’entendis des bruits dans l’appartement. J’entendais renifler, comme quand on a beaucoup pleuré. D’autres bruits, puis des pas vers ma chambre, la poignée s’abaissa. Des bruits de vêtements qui tombent au sol. Le matelas de mon lit s’affaissa. Je me tournais vers lui et le pris dans mes bras. Il était frigorifié.


«  Il neige dehors. »

«  Tu devrais aller prendre une douche chaude. »

« Pas le courage »

Il se blottit contre moi de tout le froid de son corps endoloris. Je le serrai contre mon torse, l’étreignais du mieux que je pouvais pour lui procurer un peu de chaleur. Son visage vint se caler dans mon cou et il recroquevilla ses bras entre nous. Je me doutai que ses tremblements n’étaient pas dus qu’au froid. Mon épaule s’était humidifiée et sa respiration était saccadée.
Je ne posais pas de questions pour le moment. Les frictions que je lui infligeais sur les bras et sur le dos devinrent progressivement des caresses réconfortantes. Une main vint se perdre dans mes cheveux, l’autre rejoignant mon dos. Il bougea un peu, se blottit mieux contre moi. Sa respiration se fit plus régulière et mon colocataire s’endormit. Je songeais à ce qu’il été allé faire ce soir là mais aucune idée ne me sembla plausible. Tant pis. Je baillai et enfouis mon visage dans la douce chevelure blonde de mon ami. Morphée vint me reprendre dans ses bras et m’emmena loin de l’appartement.

Mes yeux ne s’ouvrirent pas, pourtant j’étais réveillé. Sur mon épaule je sentais une respiration douce et profonde. La douceur d’une chevelure légère me chatouillait agréablement. Une main était posée sur mon torse, elle bougeait. Non, la main ne bougeait pas, c’étaient les doigts qui caressaient timidement ma peau. Je souris.


«  Je t’ai réveillé ? »

« Non, ça va mieux ? »

«  Un peu. »

« Tu veux…enfin... Tu ne veux pas m’en parler ? »

Il soupira, sa tête vint rejoindre sa main sur ma poitrine. D’une voix morne et lasse, il me raconta tout ce qui me manquait pour comprendre. La mère de Joshua était une junkie. C’était sa sœur qui l’avait élevé et qui avait subvenu à leurs besoins. Mais ça ne suffisait pas. Joshua décida alors de vendre son corps, tous les soirs après le collège. Asmodée l’avait rencontré dans un bar très louche et en était tombé éperdument amoureux. Il l’avait ramené chez lui et l’avait choyé. Leur relation s’était installée au bout de quelques mois. Asmodée me raconta qu’il avait refusé de se laisser toucher tant que son petit ami vendait son corps. Amoureux et amant, Joshua avait pris un boulot de serveur près de chez Asmo pour se payer un appart' à lui. Lorsque Asmodée se fit virer de chez lui dans l’année qui suivit, il se réfugia à cet endroit qu’il projetait d’acheter définitivement plus tard.

«  Joshua se … vend à nouveau ? »

« Oui.. sa mère à frôlé le pire sa sœur a émit l’idée d’une cure de désintox et Joshua à miraculeusement trouvé l’argent nécessaire cette semaine…»

« C’est pour ça que tu sortais ? Pour le chercher ? »

« Oui... Je me suis toujours interdit d’aller le voir quand il « travaillait ».. On est pas fidèle l’un à l’autre parce qu’on a pas le même rythme mais faire ça pour de l’argent… »

« Je comprends. »

«  Je l’ai trouvé hier soir... Je ne vais pas pouvoir le regarder dans les yeux pendant un moment. Tout ce qu’il accepte… pour du fric... »

Il eu un frisson d’horreur. Je notais qu’il n’y avait pas de dégoût dans sa voix, juste de la tristesse. La tristesse de voir son aimé se réduire à ça. Je devinai qu’il n’avait pas eut la force d’intervenir hier soir et qu’il avait erré un moment sous la neige pour réaliser. Je passais mes bras autour de lui pour le consoler. La main sur mon torse s’immobilisa.

«  Est-ce que tu as assez pitié de moi pour accepter de coucher ? »

Je restai incrédule un instant puis éclatai de rire.

«  Tu perds pas le nord toi ! »

Il sourit contre moi et bougea un peu.


«  C’est un oui ? »

« Non, je ne touche pas aux gens casés aussi libérés soient-ils. »

« Je peux rompre avec Joshua, coucher avec toi, et me remettre avec Joshua après tu sais ? »

« Ça ne prends pas. »

« Belzéééé ! Tu me laisses dormir à moitié nu contre toi et t’assumes pas ! »

« J’ai réconforté un ami, et ça s’arrête là. »

« Je ne suis pas encore réconforté, va falloir y mettre du tien ! »

Il se trouva désarmé face à mon hilarité, mais il finit par me suivre. J’adorai ce mec, il était vraiment trop fort. J'appréciais sa capacité à sortir des situations lourdes par la légèreté même si lui était très sérieux. Je passai ma main dans sa chevelure et me levai.


«  Y’a une jolie vue chez toi. »

« Aucune idée, je n’ai pas le loisir de… »

Un petit rire me répondit… Je réalisai de quoi il parlait.

«  Asmo… »

Il éclata de rire, mais je me joignis vite à lui. Mais au moins, j’avais toujours mon boxer. J’allais m’habiller. Nous étions samedi. Nous avions la journée devant nous, même si je doutais qu' Asmodée la passe avec moi. Une tornade m’éloigna de mon placard en jubilant de pouvoir fouiller dedans. Je me rassis sur mon lit, hilare, en lui indiquant de choisir ce que je porterai aujourd’hui. Un rire diabolique peu engageant résonna. Je du m’habiller, défiler, puis me déshabiller plusieurs fois qu’il soit content. Tous les styles possibles de ma garde robe y passèrent. Chemisiers, chaînes, marcels, jeans, Visual, Goths… il se mit même en tête de me faire un maquillage à la « Crow » et je du me battre pour éloigner son rouge à lèvre « rouge sang » de mon visage. Je finis avec un pantalon très large avec des sangles et un haut à manche très larges. J’essayai de visualiser e après avoir réussit à conclure que je n’avais pas l’air d’un clown, je sentis mon blondinet me monter sur les genoux.


« Promis je fais pas de bêtises. Reste tranquille. »

Je sentis quelque chose de froid et de dur contre ma lèvre supérieure, un crayon me sembla-t-il. Il me colora la lèvre avec application tandis que je me demandai quand il s’était habillé. Il s’amusa presque dix minutes avec ses pinceaux, j’avais l’impression d’être une tête à coiffer Barbie.


«  C’est dommage que tu ne puisses pas te voir… »

Il semblait sincèrement déçu.


«  attends je sais ! » Il partit et revint en vitesse.

« Viens te mettre dans le canapé ! Voilà mets ton bras sur le dossier. Fais mine de regarder par la fenêtre. »

« Qu’est ce que tu fabriques ? »

«  Prends la pose ! Je fais une photo pour la postérité. »

« Quoi ? T’es pas fou ? »

«  Belzé sérieux ! Tu verras, les autres ne pourrons rien dire de mal. »

«  J’ai l’air d’un sortit d’un sagouin sortit clip de visual et j’ai du rouge à lèvre noir… »

«  Tss, tu crois que je me suis déchaîné pourquoi ? » Son ton était accusateur. «  Tu es magnifique ! arrête de faire ta chochotte. »

« Pas convaincu. »

« Belzé ! Je suis maquillé tous les jours et ça ne se voit presque pas ! Ceux qui ne savent pas ne s’en rendent même pas compte ! »

«  Je te préviens… Cette photo ne tourne pas. »

« Croix de bois, croix de fer. »

Je me laissai manipuler et prendre en photo. Cela sembla durer des heures.

«  Bon, il est onze heures, il faudrait peut être à songer à ce qu’on va manger. Ça te dit un resto ? »

« Pourquoi pas. Tu veux aller où ? »

« Vers Opéra il y a un très bon restaurant japonais que j’apprécie beaucoup. On pourrait sortir dur Paris après, passer à Starbucks, faire quelques magasins. »

«  Ça me paraît une bonne idée. Ciné ça te dit ? »

«  Ouais ! J’irais bien voir le « banquet d'Amélie »

«  Qu’est ce que ça raconte ? »

« C’est un porno sur… »

« Non. »

« Mais.. »

« Non ! »

« Ange et démons ? »

« Ça OK. »

Ce n’était pas vraiment désagréable si Asmodée était autant porté sur la chose car il ne s’accrochait pas à ses propositions à tout prix. Il était assez imaginatif pour trouver autre chose chaque fois qu’il était repoussé. Il suffisait en fait de ne pas prendre ses demandes au sérieux. Cela suffisait à garder l’ambiance légère et ne pas le vexer. Ainsi, je riais de toutes ses tentatives. J’avais conscience qu’il voulait vraiment coucher avec moi, mais ne voulant pas donner satisfaction, je faisais en sorte de ne pas lui donner de faux espoirs. Nous avions fini par trouver un terrain d’entente les quelques derniers jours qui restaient. Il dormait près de moi mais ne me touchait plus de façon indécente la journée. Un soir, il m’annonça qu’il avait réussi à parler avec Joshua.
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PostSubject: Re: Do you know who I am (Fanfiction)   Do you know who I am (Fanfiction) Icon_minitimeSat 8 May - 23:15

EPISODE BONUS!!!!

Nom de la Fanfiction
Do you know who I am ?

Chapitre ?

BONUS

Diclamer :
Tous les personnages appartiennent à leurs joueurs et à l’église XD

Note de l’auteur :
- Bon pour remercier Mammon je fais un bonus à la citronnade. Héhéhé les révélations XD
- La fanfiction est désormais disponible sur le net : http://www.fanfiction.net/s/5913453/1/Tous_les_pieges_se_ressemblent

couleurs :
Mammon
Bélial

**********************************************************************


Un samedi après midi pluvieux sur paris. Les gouttes d'eau du ciel s'ablataient avec un courroux peu commun sur les vitres d'un appartement du quinzième arrondissement. Mais le bruit qui en résultait ne couvrait pas les tintements cristallins de centaines de pièces d'or et d'argent qui ornaient les bras de Mammon. Il tapait un sms sur son téléphone portable, et la ribambelle de ses bijoux cliquetaient au rythme avec lequel il caressait son clavier. Il aurait du être là depuis plus de vingt minutes. Que faisait il? Par un temps pareil en plus? Il fixa l'écran de son portable. Il lui avait déjà laissé trois messages et pas de réponses. Le petit voyant indiquant la réception refusait catégoriquement de s'allumer.


« Qu'est ce que tu fous? T'es jamais en retard d'habitude...! »

Le temps c'était de l'argent après tout! Il ne fallait pas le gaspiller! Il allait envoyer un quatrième message lorsque la porte d'entrée retentit de trois coups extrêmement violents. Il se leva en quatrième vitesse pour ouvrir, et tomber sur son cher et... non pas tendre du tout en fait... trempé comme une soupe.

«  Hey bébé t'as oublié ton parapluie ou quoi? »

« Ta gueule, fais moi rentrer, j'm'les pèle... »

Le brun s'écarta de l'entrée pour filer à la salle de bain récupérer une serviette. Quand il revint Bélial était toujours dans l'entrée, dégoulinant sur le carrelage. Mammon avait toujours aimé la moquette mais c'était pas pratique à nettoyer et si c'était pour la changer à chaque fois que quelqu'un arrivait trempé ou oubliait d'enlever ses chaussures... enfin bref... Avec la mosaïque au moins il suffirait de passer la serpillère. Il passa la serviette sur la tête de son petit ami et lui sécha doucement les cheveux. Ce dernier ne disait rien, les yeux fixé sur le sol.

«  Hey, qu'est ce que t'arrives? »

« J'suis en retard »

Il lui cacha la figure avec la serviette. Bélial se faisait du soucis pour des trucs vraiment débile mais il ne fallait pas compter sur lui pour s'excuser clairement.

« Je me suis fait du soucis. Et on a perdu du temps. »

Le violet ne répondit rien, toujours caché sous sa serviette. En temps normal, et avec n'importe qui d'autre, il la lui aurait balancé à la gueule sa putain de serviette. Il aurait peut être même gueulé que s'il était pas content il avait qu'à pas l'inviter quand il faisait un temps aussi merdique ça lui aurai évité de rester coincer dans la rue en ne voyant pas où il allait et de risquer de tomber malade. Après quoi il serait surement parti en claquant la porte et en espérant qu'elle se claque sur ses doigts tiens. Mais là rien. Il n'avait pas la foie.

«  Hey bébé ça va c'est pas la mort. »

«  Hm... »

«  Allez sèche toi je vais e préparer quelque chose de chaud. »

Il le laissa s'essorer dans l'entrée tandis qu'il allai t s'affairer dans la cuisine. Il pouvait bien lui faire une tisane, après out il avait eut presque cinq kilos de feuilles à infuser de la part d'un ami de la cambrousse. Ces peknos ne connaissent vraiment pas la valeur des choses. BREF. Il s'affairait donc dans la cuisine pour revenir cinq minutes plus tard avec une tasse fumante dans le salon où Bélial continuait de s'essuyer en dégoulinant sur...


«  VA PAS TREMPER MON TAPIS BARBARE!! MEURTRIER!! MON PRECIEUX!!»

« Calme toi bordel c'est juste un tapis! »

« VA DEGOULINER AILLEURS OU JE TE RECHAUFFE AVEC TA TISANE!! »

Sur ce Bélial fila en grognant dans la salle de bain, se sécher sans faire davantage de dégâts. Tout cela, bien entendu en maudissant intérieurement son cher et presque tendre. Mais comment faisait-il pour supporter cet hystérique? Surement de la même façon que Mammon supportait ses colères. Pffff mais quand même c'est pas trois gouttent d'eau qui allaient l'obliger à racheter un tapis non? Et puis il habitait chez ses parents, c'était pas lui qui payait ce genre de choses.

Il revint une fois sec, torse nu et sans chaussures ni chaussettes. Mammon s'étant calmé lui apportait une tenue de rechange qu'il enfila sans trop regarder, puis il s'assit près de lui dans le canapé. Il passa sa main dans les cheveux du brun qui se cala contre lui. La crise étant passée, c'était un moment très agréable que celui de se retrouver à rien faire, juste tout les deux, avachis dans le salon. La main du violet voulut alors se perdre sur le bras de son aimé... mais il ne rencontra que le froid des bracelets de métal qui ornaient toute la peau depuis l'épaule jusqu'au coude, puis du coude au poignet. Sans oublier les bagues qui décoraient ses doigts.


«  Sérieux c'est quoi l'intérêt de ressembler à un sapin de Noël surchargé quand je viens te voir un samedi? »

« Tu n'as aucun sens esthétique! »

« Et moi quand je te pelote j'ai pas envie de tripoter tes bijoux! Enlève les! »

« NON! »

« Enleve les! »

« CREVE »

S'en fut trop pour le maigre self contrôle de Bélial qui coucha littéralement Mammon sur le divan et l'immobilisa. Assis à califourchon sur lui, il lui enlevait ses bracelets un à un, énergiquement mais sans brusquerie cependant, Ne laissant à son partenaire aucun loisir de se débattre. Il décida d'enlever les colliers également, les bagues et même la ceinture sauta. Il ne fut autoriser à garder que la Claddagh que Bélial lui avait offert pour fêter leur première année de relation. Et dire que personne dans le club lulu n'avait rien remarqué.

« Tsss j'ai l'impression d'être nu maintenant. »

« Tu veux vraiment que je te déshabille. »

« Nan. »

« C'était pas une question. »

Ses mains glissèrent sous le haut de soie mordorée qui recouvrait le torse laiteux de son compagnon, le remontant jusque sous ses bras, découvrant les monts de chairs qui chamarrait sa poitrine musclée. Quelque chose fit tilt dans l'esprit de Bélial à ce moment là et son visage s fendit n un sourire tellement peu habituel qu'il en était malsain.


«  J'ai trouvé les bijoux qui te vont le mieux » dit il en se penchant pour embrasser fiévreusement les billes roses qui s'offraient à lui. «  Je vais te décorer moi, tu vas voir. »

Mammon ne l'écoutait déjà plus, peu importait les paroles tant que les gestes suivaient. Et déjà les lèvres de Bélial s'affairaient sur sa peau, embrassant, léchant, mordant, suçant... Et le torse du brun se parsemait peu à peu de marques pourpres. Une chose en entrainant toujours une autre, Le pauvre torturé se mit à gémir langoureusement. C'était plus fort que lui bien qu'il tentait d'économiser sa vois, il détestait profondément qu'on économise son plaisir. Et Bélial ne lui donnait pas tout ce qui lui était dû. Il jouait avec lui sans aucune gêne. Il s'amusait à le marquer, à lui prouver à quel point il lui appartenait.

Ce fut alors qu'il réalisa que son amant ne le tenait plus. C'est donc sur cette pensée qu'il décida d'inverser la vapeur. Se redressant sur le coudes il regarda Bélial s'affairer quelques instant, avant de se redresser complètement et de lui faire face, à genoux dans le canapé.


«  'mon... si tes parents reviennent on est dans la merde. »

« C'est toi qu'à commencé! Assume! »

« Mais....hmm »

Mammon le tirait déjà vers la chambre. Il attrapa une cravate sur le porte-manteau à l'entrée de sa piaule et entraina son amant sur le lit. Ceci fait il s'attaqua à lier les mains du violet avec ladite cravate.

«  Tu t'es cru où là? Détache moi tout de suite!! »

« Pourquoi je ferai ça? »

« Parce que sinon je vais tellement te défoncer le cul que tu vas marcher en cow-boy les huit prochaines semaines! Voila pourquoi! »

«  Petit prétentieux. »

Le sourire de Mammon indiquait très clairement que la menace n'en était pas vraiment une puisqu'il ne désirait que ça, mais pour le moment il avait d'autres projets. Il fit tomber Bélial sur le lit pour s'assoir sur lui à califourchon.

«  Descend de là tout de suite petit merdeux ou je hmffmh »

« chhhhhut »

Mammon venait de lui enfourner un mouchoir en dentelle noire dans la bouche pour le faire taire. Non mais oh! C'est qu'il allait lui gâter son plaisir en plus! Une fois le facteur bruit déplaisant résolu, Mammon put profiter pleinement du corps de son amant. Son bassin vint se loger au dessus des hanches de ce dernier et entama un ondulation à en faire pâlir Asmodée lui même. Le corps de Bélial se cambra instantanément sous ce traitement paradisiaque. Son membre déjà à demi sorti de son sommeil, s'éveilla tout à fait, ardant et fier contre l'intimité du brun.

L'avarice esquissa un sourire satisfait et recommença son manège avec insistance. Sa main se perdit dans son propre dos, descendit ses reins, effleura ses fesses pour rejoindre l'entrejambe brulante de son partenaire. Il se cambra vers l'arrière pour un meilleur accès à ces bourses de chaires si sensibles sous ses doigts. Fermant les yeux, il se fit la réflexion que Bélial devait le détester de lui faire subir tout ça à travers son pantalon... Tant pis pour lui!

Sentir son amant se tordre sous lui pour d'avantage de contact était grisant. Mais il lui en fallait plus. Tellement plus... TOUJOURS plus. Il se retira de dessus son petit ami et lui arracha littéralement les boutons du pantalon avec les dents. Bélial eut l'impression que son cœur loupait un battement lors de cette manœuvre délibérément sadique et frustrante. Il lui arracha les sous vêtement et embrassa son désir enfin libéré avec une ferveur proche de l'exaltation. Bélial n'en pouvait déjà plus. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas senti son amant l'enserrer... Il avait besoin de le sentir en lui.

Malgré tout il savait bien pourquoi il devait subir l'entrave. Mammon lui en voulait toujours de l'avoir autant fait souffert au retour des vacances d'été. Une semaine à le … hm non disons les choses comme elles sont... à le défoncer dans toute les positions. Mammon avait faillit ne pas pouvoir aller au lycée la première semaine de la rentrée. Un peu de rigueur n pouvait que faire du bien à son cher colérique préféré.

Il lécha le membre turgescent du violet sur toute sa longueur, avant de happer amoureusement ses bourses. Ce fut le moment que choisit Bélial pour réussir à se débarrasser du mouchoir en dentelle.


«  Putain sérieux Mammon vient là tout de suite où je te jure que je te rends paraplégique tellement je te hmfmhf » (Bélial-la-classe è_é)

« Mange ton chiffon et arrête de dire des grossièretés. »

Mammon ne se départit pas de son sourire ravageur et chevaucha fièrement le ventre musculeux de son partenaire. Droit sur ses genoux pliés pour supporter son poids, Il vint s'empaler lentement sur la lame brandie. Tout son être se raidit de plaisir à cette intrusion magnifique. Son corps s'enflammait, son esprit s'engourdit... à moins que ce ne fut l'inverse. Peu importait.

Cela dit il ne comprit pas très bien comment il se retrouva cinq minutes plus tard, à plat ventre sous Bélial qui s'escrimait comme un beau diable entre ses cuisses serrées. Détails que tout cela. C'était tellement bon de le sentir aller et venir en lui. Son membre puissant écartant ses chaires, toujours plus loin en lui, toujours plus près de son point de rupture. Et la seule litanie qu'il trouvait à psalmodier c'était son nom... Bélial... encore et toujours... sur le ton de la prière.

La grosse main pleine de doigts du violet glissa alors sous le ventre de Mammon pour caresser son sexe lorsque lesdits doigts (non pas les dix doigts!)rencontrèrent quelque chose de froid et de dur.


«  Mammon... »
« C'est mon Cock ring en or blanc. Il te plait? »

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Tout ça pour dire que faites gaffe quand vous dîtes que vous avez des bijoux partout.... Et oui tout ça pour ça.... et j'ai meme pas honte en plus …................... quoi que...
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