Aniriel (nini pour les intimes XXDD)

Nom : Whitechurch(Emprunté à son père spirituel)
Prénom : Aniriel
Signification (si y’a) : mélange avec de l’elfique : le désiré, plus le suffixe des noms angéliques
Age : 22 ans
Race : Humain
Métier : Prêtre.
Croyance : Fervent croyant il ne doute pas de l’Amour de Dieu tout comme il ne doute pas de la cruauté des démons.

Signes ou aptitudes particulières : Parfois il manifeste une empathie avec son entourage lorsqu’il dégage des émotions trop fortes, sinon il annihile les sentiments négatifs voire violents.

Description Physique : Il a un visage ovale, des cheveux bruns courts aux reflets brillants, des yeux mordorés qui surprennent souvent son entourage. Ces yeux d’ailleurs sont toujours grands ouverts sur le monde qui l’entoure, aussi il affiche très souvent un air étonné, affable mais surtout curieux ! Un nez fin et droit et des lèvres bien dessinées toujours prêtes à sourire avec bienveillance et indulgence. Il a des petites oreilles qui ornent un cou de cygne mais toujours dissimulé sous son col de fonction, viennent ensuite ses épaules qui à cause de son uniforme paraissent bien plus carrées qu’elles ne le sont en réalité ! Des mains délicates aux mouvements fluides et paisibles terminent des bras tout aussi graciles, dans le même esprit le reste de son corps possède d’harmonieuses courbes aux muscles déliés. Mais tout ceci est invisible la majeur partie du temps à cause de son austère panoplie de prêtre. Ce qui explique sa peau blanche de velours qui n’est pratiquement jamais exposée au soleil. Il exhale, selon certains croyants assistant à ses messes, un éclat lorsqu’il prêche la bonne parole qui leur évoque, l’aura d’un saint ou d’un ange. Lorsqu’ils sortent de l’église, ils sont en général euphoriques et pleinement imprégnés de la Bible. Même s’ils savent que la religion prohibe ce genre de remarques, ils se disent qu’il doit être plaisant pour Dieu d’être vénéré par un prêtre aussi loyal et beau.

Description Morale : Aniriel est quelqu’un de foncièrement gentil ! C’est la base de son caractère, bien sûr, certains détails de son passé expliquent peut-être ce trait mais c’en est quand même la fondation. Son cœur généreux déborde je joie de vivre, d’espérance et de chaleur. Très hospitalier, il n’hésite pas à accueillir les malheureux dans le besoin, il s’investit énormément dans leur intégration dans la société. Il fait abnégation de lui-même avec une facilité et avec une félicité déconcertantes pour ses congénères qui peu à peu reprennent espoir en leur avenir. Timide de nature il préfère les têtes à têtes pour ce qui est des adultes, avec les enfants c’est plus facile enfin presque… C’est pour cela qu’il a du mal à faire face à un auditoire qui est là pour écouter son discours organisant des mouvements de solidarité et non présents pour l’écouter prêcher. Il a un léger tic qu’il a appris à réprimer un peu, il entortille autour de ses doigts une mèche de cheveux près d’une de ses oreilles.

Il semble imperméable aux tentations primaires auxquelles l’Homme est très sujet mais sa curiosité a tendance à le mettre dans de beaux draps, ajoutée à sa naïveté notoire ! Pourtant il ne tient pas à se poser de questions sur lui-même, ni de sa place en ce bas monde, non son prédécesseur et ses réponses lui suffisent amplement

Ah !! Autre point : Malgré le mal qu’on a pu lui faire, il n’en reste pas moins un éternel philanthrope.

Histoire :
Il né d’une mère styliste, top model connue et d’un père un peu coureur de jupons héritier d’une roche entreprise. Il n’eut aucun mal à séduire la jeune femme qui se laissa berner par son raffinement, son charme puissant. Lorsqu’il en eut fini avec elle, il lui fit voir la réalité des choses avant de la laisser tomber. Anéantie elle se plongea dans son travail à corps perdu mais seule la nouvelle d’un évènement lui redonna un peu le goût de vivre. Elle attendait un bébé ! Un enfant de cet homme qui ne le reconnaîtrait certainement pas, elle ne jugea donc pas utile de lui dire. Le sort s’acharnant contre elle, lorsqu’elle alla à l’hôpital pour accoucher, des paparazzi l’avait suivie et transmirent leurs informations sur toutes les chaînes. Le père du bébé vit le reportage et se précipita au lieu-dit pour le récupérer. Pour qu’on le laisse passer il avoua être le géniteur de l’enfant suscitant l’intérêt général. Entendant toute l’agitation la stylise interrogea une infirmière qui lui répondit que le père venait voir son fils. La jeune femme paniqua, elle avait compris que rien de bon ne pourrait provenir de cet homme, qu’allait-il faire à son précieux trésor ?

Elle demanda son enfant et son prêtre prétextant un baptême immédiat, lorsqu’il arriva elle lui confia l’enfant en lui expliquant brièvement la situation. Elle lui donna un chapelet avec un croix en chêne où était déjà gravé le nom de l’enfant et le laissa l’emporter loin d’elle. Le religieux songea après quelques semaines à ramener le bébé à son père, ce n’était pas convenable pour cette germe qui grandirait un jour et poserait des questions auxquelles il ne pourrai répondre. Mais il fut refroidi en apprenant le suicide de la mère, il mena une enquête discrète et apprit qu’on avait tenté de lui extirper des informations sur l’endroit où pouvait être Aniriel, torturée psychologiquement, elle avait perdu la raison et avait mis fin à ses jours, déchaînant de nouveau les médias

Alors le bébé vécut avec le prêtre quinquagénaire qui le prit sous son aile. Ce petit enchanta ses vieux jours mais il le vit souvent tenu à l’écart à cause de l’envie et de la jalousie des autres enfants qui sentaient sa différence, une sorte de lumière qui les éclipsait, avec toutes les horreurs de son passé, il fallait bien qu’il ait quelque chose en retour. On avait toujours dit que sur les photos de mode, sa mère rayonnait, il avait hérité cet éclat. Malgré le rejet il ne faiblissait pas, renouvelant ses tentatives, un sourire empli d’optimisme aux lèvres qu’un jour le vieillard du désinfecter ; on lui avait jeté des pierres mais il continuait de sourire bravement. Le presbyte tenta de discuter avec ces petits, mais comme il s’y attendait son sermon ne fit qu’aggraver les choses, alors il décida de garder le petit près de lui qui n’alla plus à l’école mais fut instruit par ce prêtre érudit.

Devenu adolescent et sentant que le vieil homme ne vivrait plus très longtemps il lui demanda d’où venait son prénom, qui étaient sa mère. Il ne demandait rien sur son père car ce prêtre était son père et le resterait quoiqu’il arrive. Mais il ne su que très peu de choses : son prénom qui avait été soigneusement gravé sur la croix en bois qu’il portait depuis son enfance, et qu’il ressemblait beaucoup à sa mère. Le prêtre âgé ne tenait pas à ce qu’il apprenne le suicide de sa mère qui ferait d’elle une damnée pour l’éternité. Cela l’aurait tourmenté pour le restant de ses jours.

Ce peu d’informations sur son passé n’ennuya pas Aniriel qui embellissait extérieurement mais aussi s’épanouissait de l’intérieur, il ressemblait à un miracle parmi leur espèce.
Il ne croyait pas si bien voir, un jour il surprit un des garnements qui autrefois agressait Aniriel avoir des gestes très déplacés envers celui-ci qui ne comprenait pas très bien, évidemment ! Le prêtre se mit dans une rage folle chassant et invectivant le blasphémateur, il était un homme pondéré mais ce comportement dans la maison de Dieu était un affront dont il ne se remettrait jamais. Son ire provoqua un arrêt cardiaque et il mourut, Aniriel à ses côtés pleurant comme il n’aurait jamais cru le faire. Mais le jeune homme savait qu’un jour il partirait, et c’est ainsi qu’il reprit ses fonctions. Cependant cet incident resta une sorte de traumatisme, la colère pouvait tuer, et le blasphème aussi, désormais il ferait attention qu’aucun incident de ce genre se reproduise dans la maison du Seigneur dont il implora le pardon et pria pour le salut de l’âme de son père spirituel.